A l’appel d’une large intersyndicale, plusieurs centaines d’entre elles et eux se sont d’abord rassemblé-e-s devant leur Ministère de tutelle, rue de Grenelle, puis ont tenu une assemblée générale suivie d’un meeting à la Bourse du travail de Paris.
C’est l’occasion de mettre en lumière leur corps, qui compte 1.700 fonctionnaires réparti-e-s dans 1.200 sections de contrôle, en charge de l’ordre public social sur tout le territoire national. Or avec un agent pour 10.000 salarié-e-s, la tâche est immense, voire exténuante.
C’est pourquoi le refus de titularisation de deux d’entre eux, par ailleurs adhérents CGT, par la ministre démissionnaire du Travail, Catherine Vautrin, après dix-huit mois de formation et en dépit d’appréciations correctes, vient ajouter au sentiment de révolte. D’autant que la crise des vocations, tout comme dans la Santé et l’Éducation Nationale, se fait durement sentir.
Gageons que cela ne fait pas partie des priorités du gouvernement Barnier, tout comme le rétablissement des CHSCT qui viendrait soulager la tâche de l’Inspection du travail. Face à un gouvernement qui aura comme mandat de réduire de 6,9 % le budget du Ministère du travail, seules les mobilisations les plus larges pourront imposer les créations de postes et les recrutements.

Agrandissement : Illustration 1
