Un salarié est victime d'un accident du travail sur son lieu de travail en raison d'un harcèlement au travail suivie d'une hospitalisation pour idées suicidaires.
Malgré la difficulté à le faire reconnaître, son caractère professionnel a été validé par l'Assurance Maladie sans contestation, en amont comme en aval, de l'employeur.
En réponse, ce dernier lui a retiré puis entravé la mise en place du télétravail qui aurait pu le remplacer avant, suite à la rechute qu'un tel enchaînement n'a pas manqué de produire, de revenir sur la subrogation de ses arrêts maladie...
Sans surprise, le harcèlement moral en question, qui s'est étalé sur près de 5 ans, a donné lieu l'an dernier à son licenciement pour inaptitude d'origine professionnelle, dont le versement de l'indemnité temporaire d'inaptitude est toujours bloqué, après avis du médecin du travail et autorisation de l'inspection.
Ce salarié, c'est moi et mon ex-employeur, c'est Solidaires, co-organisateur de ces assises.
L'examen des faits de harcèlement moral en question, dont le non-respect de l'obligation de sécurité et de résultat, est lui pendant devant la Cour d'appel, l'adage " Les cordonniers sont toujours les plus mals chaussés " prenant ainsi tout son sens.
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