comme le montre cette nouvelle série de comptes-rendus.
Comment dépendre plus longtemps d'un employeur atteint du syndrome du patron de gauche, à commencer par le fait qu'il répugne à se considérer comme tel, confondant un rapport de droit et ses prétendues valeurs, et qui en reproduit les pires travers ?
Pourquoi oeuvrer à développer un syndicat qui se comporte à l'inverse ce qu'il promeut pour le monde du travail ? Comment respecter ses dirigeant-es aux indignations très sélectives ? Que fait le syndicat ASSO-Solidaires, parfaitement informé de la situation ?
La dignité vaut pour toute personne et ne saurait se réduire à l'assignation à tel ou tel sexe, origine ou orientation sexuelle. Vous devez être le changement que vous voulez dans le monde a dit Gandhi : pour moi, Solidaires a perdu le Nord. #metoosyndical
Je me refuse à servir plus longtemps d'exutoire au prix de la détérioration de ma santé et de mes relations avec mes proches. Je crois, pour ma part, n'avoir pas trahi mes engagements ce que je paie chèrement aujourd'hui, mon intégrité primant sur ma condition de salarié.
Je n'ai pas de leçon à recevoir quant au bien-fondé de ma sortie, que j'estime au contraire salubre, là où Solidaires, loin d'obvier mon harcèlement moral, s'en est accommodée, en plein paradoxe d'Abilene, puis en est pleinement à l'instigation.
Je termine par une citation qui résume ma démarche et donne rendez-vous à celles et ceux qui le souhaitent à mon audience, qui s'annonce comme un intense moment de clarification, aux Prud'hommes sis 27 rue Louis Blanc (M° du même nom) ce jeudi 29 février à 13 h au 4ème étage.
" Je puis nier une chose sans me croire obligé de la salir ou de retirer aux autres le droit d'y croire. " Albert Camus
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