Pour la première fois en particulier depuis 2022, date de la reconnaissance d'un premier syndicat dans un de ses entrepôts new-yorkais, plusieurs sites sont dans l'action simultanément.
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Même si l'entreprise déclare que la mobilisation des agents d'exploitation comme des chauffeurs n'a pas d'impact significatif sur son activité, il faut croire qu'un seuil est franchi alors que la police n'a pas hésité à s'en prendre à un piquet de grève dans la ville en question.
A partir du 20 et jusqu'au 24 décembre, c'était au tour des baristas de l'enseigne Starbucks de rentrer dans la danse à l'appel de leur syndicat Workers United qui déclare avoir réussi à mobiliser, pendant cette période stratégique faites de sorties pour les achats liés aux fêtes de fin d'année, 5.000 d'entre elles et eux sur près de 300 cafés du pays. A chaque fois, l'augmentation des salaires est au cœur des revendications d'autant qu'un salaire minimum est loin de s'appliquer partout.
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Alors que Trump sera intronisé Président le 20 janvier prochain et promet un programme de casse des droits sociaux et démocratiques, la combativité des travailleurs, qui ne cesse de s'affirmer ces derniers années aux Etats-Unis au travers de grèves victorieuses à Verizon, McDonald's, General Motors ou, plus récemment, Boeing, constituer un obstacle essentiel à l'application de sa politique.
Mieux, la reconstruction d'un puissant mouvement syndical dans le pays de l'ultra-libéralisme a de quoi nous faire pâlir d'envie pour mieux, à notre tour, nous en inspirer.