Lorsque j’employais ce qualificatif dès 2017 pour décrire la politique de Macron et plus généralement les politiques capitalistes que nous connaissons dans leur version finale qu’est le néolibéralisme, sans doute la majorité des personnes trouvaient cette dénomination outrée voire délirante.
Et pourtant, nous avons franchi une nouvelle étape dans ce sens.
Si l’on considère les morts qui pourraient être évitées par absence de pollution (48000 morts par an), les morts au travail par accident ou suicide (nous sommes les champions du monde), les morts des suites du chômage et de la précarisation, les morts de l’absence de soin dus à la pauvreté mais aussi aux déserts médicaux et à l’allongement des délais de consultation cela fait déjà beaucoup de décès passés sous silence, largement plus tous les ans que l'ensemble de la crise covid !
Grâce au covid, le gouvernement a réussi à détruire de façon systématique l’hôpital déjà moribond et à faire fuir massivement les soignants traités en esclaves, sous-payés et harcelés.
Dernier acte de cette politique : fermer les urgences la nuit et habituer les gens à l'absence de soin.
La privatisation totale du service de santé sera actée sous peu avec la faillite de la sécurité sociale, ce qui est le but recherché depuis 40 ans par tous les gouvernements de gauche comme de droite. Même si des cliniques vont miraculeusement voir le jour, et que l’offre de soin sera soudain plus grande, on continuera de mourir en France parce que les soins seront dès lors soumis à la solvabilité des gens.
En France des gens meurent chaque jour parce que des politiciens cyniques et vendus au dogme de l’argent-roi pensent que le profit est plus important que la vie humaine.
Il est temps ensemble d’accuser l’état français d’assassinat programmé et de mise en danger systématique de la vie des citoyens.
Il s’agit bien d’une politique concertée qui sera encore aggravée par l’allongement de la durée du travail.
Des décisions qui mettent systématiquement en danger la vie et visent uniquement à faire mourir les gens plus tôt et à faire disparaître les inutiles porte le nom de politique génocidaire, non contre une catégorie racisée comme sous le régime nazi, mais contre les populations pauvres, les exploités, ceux qui créent la valeur, tous ceux qui n’ont jamais été rien d’autre aux yeux de nos dirigeants que des esclaves au service du capital, des gueux, des sans dents, bref des sous-hommes !