Idem pour les GJ, l’affaire Benalla, le Covid. Tous les dégâts sont justes passés sous silence, effacés des médias, niés par l’ensemble des personnes interrogées, bref, elles disparaissent sans que jamais rien ne soit réglé, sans qu’aucune justice ne soit jamais rendue. Cette République acte sans cesse le triomphe des salauds !
La colère populaire elle, ne passe pas. Pas de souci, il suffit de casser le thermomètre en faisant :
- Silence sur les manifs spontanées, un peu partout
- Silence sur la détermination des grévistes
- Silence sur les responsabilités du gouvernement dans le blocage de la situation
- Silence sur les syndicats convoqués comme des larbins pour faire semblant de discuter
- Silence et déni avec la complicité de l’ensemble de la presse aux ordres.
La nouvelle séquence est arrivée. Circulez braves gens, il n’y a rien à voir !
D’ailleurs la France est calme, il ne s’y passe rien. Cela ressemble à ce que titrait le Monde, en avril 1968 ….
Mais le silence n’a jamais fait baisser la pression de la cocotte-minute à part dans l’esprit des élites qui vivant entre eux dans le petit Paris, n’ont aucun mal à oublier la France qui souffre, la galère quotidienne de l’immense majorité, les prix indécents, les salaires bloqués, la haine envers les responsables qui monte chaque jour un peu plus face à ce mépris orchestré et à l’absence de solution et d’écoute.
En haut, ils ont beau passer à une nouvelle séquence, la France d’en bas elle, n’a pas oublié les gifles du mépris permanent et l'aggravation de son fardeau de misère.
La haine monte irrésistiblement. La violence qui en sortira sera le juste retour de boomerang de la violence institutionnelle de l’état et de son bras armé, couverte à l’aide la propagande officielle.
Macron préfère ouvrir une nouvelle séquence sur la fin de vie. Cynisme assumé ?
Cette fin de vie sent surtout la fin de règne, celui du gouvernement et de la Ve République. L’avenir nous le dira !
En tout cas, nous, on lâche rien !