En créant depuis hier avec le pass sanitaire, un fossé entre ceux qui détiennent le pass et les autres, Macron a fracturé le pays en deux. La fracture sociale avait été diagnostiquée dès 1995 par J. Chirac, mais rien n'avait été fait depuis pour y remédier, au contraire.
L'argument de la fracture sociale a été brandie à nouveau au moment de la crise des GJ. Mais là encore, les beaux discours ont fait croire à la concorde nationale. Des chaînes de TV aux ordres ont filmé Macron pendant des heures, monologuant devant des parterres d'élus aux ordres. Cela s'est appelé le Grand Débat.
Ce simulacre démocratique a vu son apogée hier avec l'adoption de la loi scélérate du pass sanitaire par le Conseil Constitutionnel, entérinant de facto la fin de l'égalité entre les citoyens.
Même si ce pass a été voté avec une durée dans le temps, tout comme l'état d'urgence, il ne manquera pas d'être étendu dans le temps et de se transformer en loi pérenne.
L'autocrate Macron dispose ainsi d'un boulevard devant lui jusqu'aux élections pour étrangler toute une frange d'opposants à sa politique.
Car il s'agit d'un chantage à la vie : se vacciner ou mourir socialement et même physiquement, puisque ce pass interdit normalement l'accès à l'hôpital et entraîne une suspension de salaire. Refus de soin et suppression de moyen de vivre.
La contrepartie de ce chantage institutionnel n'est pas neutre. En effet, en refusant de rendre la vaccination obligatoire, le gouvernement, tout comme les laboratoires, s'exonèrent devant la loi, des conséquences à court et long termes de cette vaccination. Le pass fait reporter sur chaque citoyen la responsabilité de s'inoculer une substance dont nous ne savons rien, un vaccin qui n'est encore qu'en phase de test ! C'est un chantage odieux à la vie et à la liberté de disposer de son corps.
Le CC impliqué jusqu'au cou dans les conflits d'intérêt a voté. Je rappelle que Laurent Fabius, chef du CC a un fils qui travaille pour le cabinet Mc Kinsey, chargé par Macron et son cabinet secret de mettre en place la stratégie vaccinale en France, payé grassement par nos impôts !
Une fois de plus, la France dévoile sa corruption au plus haut de l'Etat !
Cette loi totalement inconstitutionnelle vient fracturer encore un peu plus un pays malmené depuis 4 ans par un autocrate qui gouverne le pays comme on dirige une start up. Provocations, insultes, parlement godillot, passage en force de lois par des procédures accélérées, il a dévoyé les institutions de la Ve république d'une manière éhontée, faisant marcher tout le monde à la baguette.
Mais les français ne sont pas les employés de M. Macron. S'il paye grassement ses collaborateurs et ses soutiens, les français sont traités à la schlague. Il n'y a que Macron qui semble ne pas voir la colère monter dans le pays !
Il fallait pour qu'il puisse continuer à gouverner et à passer ses lois sur le chômage et la retraite, diviser les français, créer un ennemi intérieur qui détournerait l'attention de ses manquements durant la crise covid : mauvaise gestion de la crise sanitaire, destruction de l'hôpital et de lits même en pleine pandémie, mensonges répétés, instrumentalisation de la peur et des contre-vérités, propagande massive dans les médias.
Le pass de la honte joue ce rôle : faire se dresser les français les uns contre les autres, faire de chacun l'espion, le délateur et le flic de son voisin, comme dans les pires heures sombres de l'Histoire récente !
Heureusement, il reste des personnes lucides dans le pays, des personnes qui ont compris que manipuler la peur et faire monter la défiance et la haine de l'autre sont des procédés de dictature qui rappellent les heures sombres de l'Europe des années 30, une période que Macron apprécie au travers de la figure tutélaire de Pétain.
Cette loi sur le pass est anticonstitutionnelle. Ce n'est pas parce que le CC l'a votée qu'elle devient par magie constitutionnelle. On a ainsi franchi un pas de plus dans l'autocratie. La désobéissance devient désormais un acte de civisme, afin de lutter contre la tyrannie.
Le silence des partis politiques en dit long sur l'état de déliquescence morale de notre démocratie. Bien que Macron soit allé trop loin, les partis en place restent muets devant ce qui constitue un coup d'état institutionnel. La défense molle de Mélenchon, pourtant grand promoteur d'une VIe République montre qu'il est avant tout attaché aux institutions. Il ne veut pas être celui par qui la révolution arrive et il se trouve malgré lui à défendre Macron.
Car ne nous y trompons pas, cette loi, en s'asseyant sur la constitution, l'a rendue caduque, entérinant la fin de la Ve république, ce système du coup d'état permanent, que l'ensemble de la classe politique aura défendu jusqu'au bout.
Nous sommes seuls. La censure fonctionne à plein régime sur les réseaux sociaux et même à médiapart, empêchant les voix discordantes de s'exprimer, attisant les peurs et jetant les anathèmes, minimisant les manifestations et décrédibilisant les opposants politiques.
Il faut donc s'engager en résistance, sans doute comme au bon vieux temps pour contourner la surveillance de masse... Désormais tous les coups sont permis.
Le nombre important des manifestations spontanées de citoyens montre combien cette ultime décision tyrannique a ému le pays affaibli par 18 mois de crise et de sacrifices. Incompréhension pour celles et ceux qui découvrent l'inhumanité du personnage. Incompréhension pour tous les français attachés profondément au sens de leur devise nationale : liberté, égalité, fraternité foulée aux pieds par une loi scélérate.
Ne nous y trompons pas, le pass opère comme un cheval de Troie sur l'ensemble des libertés de la population. C'est le début d'un engrenage sécuritaire assumé et qui ne prendra jamais fin.
Dès aujourd'hui la France de la Ve république a cessé d'être, et même la France tout court. Hier est né un nouveau pays, le Macronistan dont la devise se résume à Surveiller et punir.