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Billet de blog 15 juillet 2021

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Macronéron, l'ivresse du pouvoir

En divisant les français entre vaccinés et non vaccinés il fait porter sur ces derniers la responsabilité d'une maladie incontrôlée dont rien n'a été fait pour garantir les soins. Il fait également reposer sur eux le délabrement d'un hôpital exsangue. Hier, les défilés de chars devant des allées vides reflètent l'image d'un pouvoir qui montre sa force alors que la colère gronde.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le roi est nu, ou plutôt le dictateur.

Epris de la toute-puissance que permettent les exécrables institutions de la Ve république, il s'arroge le droit de mettre à genoux les français, reniant toutes ses promesses en imposant une vaccination inutile puisqu'elle n'évite ni d'attraper la maladie ni de la transmettre.

En divisant les français entre vaccinés et non vaccinés il fait porter sur ces derniers la responsabilité d'une maladie incontrôlée dont rien n'a été fait pour garantir les soins. Il fait également reposer sur eux le délabrement d'un hôpital exsangue que l'on continue de saigner à blanc.

Son but ? faire diversion, faire oublier que c'est de lui qui vient cette gestion calamiteuse et diviser les français sur le sanitaire pour continuer de passer tranquillement ses réformes anti sociales.

La technique de la terre brulée et de la schlague : toute personne qui proteste étant criminalisée est écartée, vilipendée, culpabilisée... à quand l'ouverture des camps ? car cette tactique du bouc émissaire est poussée si loin qu'elle s'apparente de plus en plus à l'ostracisation des juifs sous l'Allemagne nazie. Il en est de même pour les violences d'Etat qui deviennent systématiques depuis plus de deux ans. Ausweiss obligatoire, le français devient étranger sur son propre territoire !

Le fait de dédouaner les Forces de l'Ordre de l'obligation vaccinale montre que loin de reposer sur une cause sanitaire, elle n'est que l'expression d'un autoritarisme aveugle, d'un hubris débridé et pathologique né de sa haine profonde pour les gens du peuple.

Macron en Néron ou en Caligula est prêt à mettre le pays à feu et à sang et à le regarder brûler avant de fuir dans son hélicoptère vers un paradis mondialisé. Les riens ne méritent que de crever et personne ne reconnait son génie !

La psychanalyse aura sans doute beaucoup à dire de cet égo démesuré, de cet exercice du pouvoir comme revanche du petit tâcheron besogneux, du petit banquier à la recherche de la reconnaissance des puissants. Il l'exerce en vendant la France, en multipliant les provocations, les paroles méprisantes et humiliantes à l'égard du peuple.

En fait, il mène une véritable guerre contre sa population, jouissant du frisson de l'impunité et de l'étendue illimitée de son pouvoir.

Celui-ci est devenu une drogue qui le dévore comme la cocaïne. Elle lui donne l'illusion de la grandeur et exige à chaque fois une dose plus importante pour en renouveler la sensation grisante alors qu'il continue d'entraîner le pays dans l'abîme d'une dictature toujours plus arbitraire et sanglante.

La folie d'un Caligula a aussi eu une fin. Un tyran meurt rarement dans son lit. Macron qui se croit intouchable devrait relire ses livres d'Histoire.

La presse aux ordres diffuse la propagande officielle. Même Médiapart qui se veut indépendant n'échappe pas à la règle et préfère titrer sa Une sur le climat : décidément un climat nauséabond de collaboration à l'omerta officielle.  Quid de la protestation massive lors du 14 juillet ? Rien ne doit filtrer de la colère et de la résistance ! Pourtant plusieurs centaines de milliers de français exigeaient la liberté dans les rues avec des affrontements souvent violents.Un signe prémonitoire ?

En tout cas, leur hommage à la révolution française en cette journée nationale a résonné d'une manière ô combien plus fervente que les défilés de chars organisés devant des allées vidées de leurs spectateurs, image d'un pouvoir qui montre sa force alors qu'il est sur le point de vaciller.

Les leçons de l'histoire sont souvent ironiques, mais il est plus qu'urgent de choisir un camp, car le peuple n'oubliera pas les prises de positions des uns et des autres....

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