Macron est en train de perdre peu à peu ses appuis. N’étant pas dans le saint du saint, je ne saurais expliquer les mécanismes internes des gens de pouvoir, mais en regardant les signaux faibles ici ou là, les critiques pleuvent émanant des mêmes officines qui avaient défendu les faits du prince contre toute critique malgré la violence de sa gouvernance et le mécontentement populaire constant.
On fait mine soudain de s’émouvoir de la colère populaire alors que 6 ans de macronisme ont été pour l’immense majorité des gens de ce pays, une suite ininterrompue de mépris, de reculs sociaux, de déni, d’absence d’écoute avec une propagande digne du soviétisme et une absence de débat d’idées absolument terrifiante.
La dictature s’est installée avec l’imposition de la pensée unique, des débats de façade et une méthode autoritaire dans les décisions, partout dans le pays et dans quasi tous les médias. Il n’en fallait pas plus à ce Macron égocentrique et narcissique pour ne plus se sentir et laisser exploser son hubris. Déjà avec l’affaire Benalla !
Le pouvoir rend fou et le système en croyant dépasser la logique du droite/gauche qui entravait la rapidité des réformes pour le Capital, a promu la dictature du « en même temps » c’est-à-dire la logique de la pensée unique néolibérale brutale de l’extrême-centre.
Le pays en sort KO, abimé tant socialement (mais cela n’a jamais été un problème puisque c’est leur prooojet), que politiquement. Macron n’est en rien un homme politique, et j’ai du mal comprendre qu’il ait pu faire illusion, tant ses discours sont creux, vides, sans contenus et cela depuis sa campagne de 2017. Le ton de curé qu’il adopte et sa suffisance sont totalement insupportables. Il suinte littéralement le mépris de classe et la technocratie.
On se rend bien compte que le petit banquier issu du sérail a été propulsé par les milliardaires et les influents de Paris pour faire le sale boulot : détruire brique après brique les avancées sociales du CNR et assurer l’essorage des classes moyennes et populaires au profit de ses amis les plus riches tout en vendant la France au plus offrant en laissant un pays dévasté par l’application d’un dogme mortifère.
Car le projet est bien de suivre la doctrine jusqu’au bout. Une doctrine capitaliste qui sacrifie volontiers de la matière humaine pour engranger des profits, que ce soit par les guerres, la paupérisation systématique qui rend difficile l’accès aux soins, et pourquoi pas dans la logique « verte » l’accès au déplacement, à l’eau, au chauffage. Concrètement, ils ont décidé d’une forme de génocide de masse, mais de façon soft !
Macron est le visage de cette nouvelle barbarie : la matraque et le vol organisé pour mettre à genou tout un pays au nom d’une doctrine qui favorise les 0,001 %.
Mais voilà, même pour la caste, il devient dangereux. Comment dézinguer Macron alors qu’il reste encore 4 ans de mandat ? Comment continuer les réformes impopulaires dans un climat de grogne permanent ? Comment surtout imposer à nouveau le cirque des élections en se servant des mêmes institutions largement décrédibilisées par le passage en force permanent que permet la constitution ? Comment enfin, imposer à ce peuple violenté depuis 6 ans la fausse légitimité d’un pouvoir alors qu’il aspire à prendre son destin en main ?
La révolte gronde, et Macron chante avec les néo nazis. Tout un symbole à la fois de la cécité, de l’irresponsabilité et de la folie d’un homme qui danse sur des barils de poudre !
Nous nous trouvons à la croisée des chemins. C’est eux ou nous, dans cette guerre qu’ils mènent contre l’humanité et le vivant ! Derrière la détestation de Macron, il faut voir le visage de la barbarie non d’un seul homme, mais de tout un système organisé qui reprendra inlassablement les mêmes arguments pour le même projet : le profit des plus riches même si l’humanité doit disparaître.
Il est urgent de se révolter.
On lâche rien !