Un éditorialiste fainéant va à confesse…
La rédaction d’un édito est un exercice particulier. Je devrais décliner le thème de « À bas toutes les religions » pour te donner l’envie de poursuivre la lecture. Mais il se trouve que sur cette même page nous publions un texte d’un anarchiste charentais (note l’anagramme) qui conviendrait parfaitement en guise de. Alors, pour ne pas tomber dans la redondance, je me contenterai de signaler la grande place faite dans ce Monde libertaire à la situation en Iran.
Nous aurions pu/dû également parler des jeunes femmes afghanes tuées dans un attentat à Kaboul. Leurs crimes : être d’une minorité chiite hazara, vouloir étudier et surtout être des femmes. Nous aurions pu/dû parler de la remise en cause de l’avortement dans de nombreux pays sous la pression des religions.
Oui, nous aurions pu publier un inventaire de toutes les crapuleries concoctées par les religions mais ne soyons pas un facteur de déforestation…
Bonne lecture.
Bernard
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Crise de foi
Ni Dieux, ni maîtres !
Que les choses soient claires. Les anarchistes n’ont ni dieux ni maîtres.
Le polythéisme (plusieurs dieux) nous semble moins PIRE que le monothéisme (un seul dieu mais plusieurs prétendants à l’unicité). Mais, dans tous les cas de figure, plusieurs ou un, nous refusons le concept de DIEU. Tout simplement parce que Dieu en version multiple ou unique n’existe pas. Sauf comme invention humaine. Comme le Père Noël !
Les êtres humains, ces bestioles à deux pattes arrières marchant debout, ont cette chance, ou cette malchance, de SE penser. Et, se pensant, ils ont du mal, eux qui ne sont que de passage entre le néant et le néant, à se penser ne plus pensant. En clair, il est profondément humain d’avoir peur de la mort. Mais ce n’est pas une raison pour croire au Père Noël de la vie après la mort.
Reste que cette croyance imbécile est respectable, tant que… Tant qu’elle ne cherche pas à s’imposer à d’autres croyances ou non croyances. La laïcité permet cela.
Pour autant, les laïques que nous sommes revendiquons le droit d’exprimer notre non croyance en dieu. Et de critiquer et de combattre TOUTES les religions qui sont à la croyance en Dieu ce que sont les cartels et les dealers pour la cocaïne. Des escrocs. Des parasites. Des enfoirés.
Les anarchistes ne sont pas des martiens. Comme les autres humains, ils ne savent pas d’où ils viennent et où ils iront. Et, donc, ils ont peur de mourir. Et donc, c’est pourquoi ils ont un profond respect pour la vie. Ce truc, incroyable, cet entre parenthèse entre le néant et le néant. Pour eux, le paradis doit, et peut, être sur terre. Tout de suite, ici et maintenant. Comme la révolution sociale qui ne vous promet rien d’autre que ce qui peut être et que vous désirez qu’il soit.
Jean-Marc Raynaud
VIVE L’ECO-RESISTANCE !
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Les 29 et 30 octobre 2022, à Sainte-Soline, dans les Deux Sèvres, avait lieu une énième manif contre les bassines. Mais, c’est quoi ces bassines ?
Une bassine c’est juste un « petit » trou qu’on tapisse de bâches pour le remplir d’eau. La bassine de Sainte-Soline contiendra l’équivalent de 270 piscines olympiques. Et cette eau, d’où vient-elle ? Du ciel ? Non, elle doit être pompée l’hiver dans la nappe phréatique pour pouvoir arroser, l’été, d’immense champs de maïs vérolés de pesticides appartenant à un quarteron (une douzaine de zigs) de gros EXPLOITANTS agricoles. Et tout ça pour l’exportation pour nourrir des usines à cochons.
À l’heure où, même l’hiver, la nappe phréatique est à l’agonie et où, avec le réchauffement climatique, le phénomène va s’amplifier, c’est ce qu’on appelle s’approprier un BIEN COMMUN qui va être de plus en plus rare et nécessaire à l’approvisionnement en eau potable de la population.
Conclusion, manif interdite, bouclage pendant plusieurs jours d’une zone de 35 kilomètres carré, 1600 flics, 7 hélicoptères, des drones, des grenades de tous ordres, des coups de matraques en veux-tu en voilà…
Malgré tout cela, 5 à 6000 manifestants ont réussi à investir le site.
Notre ministre de l’Intérieur, l’ineffable Tartarin, les a accusés d’éco-terrorisme. Une vieille habitude de la police française qui, déjà, pendant l’occupation, traquait les « terroristes » de la Résistance.
Jean-Marc Raynaud