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Actrice et présentatrice populaire du petit écran dans les années 90, elle s’arrête pour entamer une nouvelle vie sur le tard dans la musique de niche et se révèle avec son deuxième album Segundo sorti en 2000, remastérisé pour une réédition à l’occasion des 20 ans du disque en 2021. Un disque où la folk et l’électronique se croisent et se superposent comme dans l’aquatique « Martin Fierro » ou « El desconfiado », que n’aurait pas renié Georges Harrison de retour d’un ashram du bout de la cordillère des Andes.
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Depuis elle n’a eu de cesse, à travers sa discographie intimidante, de butiner un peu partout aux confins de l’art-pop ou en fleuretant avec la musique concrète à l’image du disque Halo (2017). Juana Molina essore avec gourmandise les synthétiseurs giscardiens, moults séquenceurs et pédaliers loopers. Elle transforme aisément une boucle d’une poignée de notes de clavier en fanfare folle et enivrante comme sur ce live de « Un día » diffusé sur la chaine argentine Encuentro. Magique et ensorcelant.
Segundo de Juana Molina (Domino/Crammed Discs, 2000/2021)
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