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Billet de blog 15 juin 2011

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Le monde de Thomas Dellart (1)

Il y a quinze ans maintenant, un enseignant norvégien, Jostein Gaarder, retraçait à l’aide d’un épais roman l'histoire de la philosophie de l'antiquité à nos jours, en présentant les fondements de la pensée des philosophes les plus marquants (2). Bien que l’intrigue du récit fût assez tirée par les cheveux, il parvenait assez aisément à faire passer, auprès des plus réticents, une potion relativement indigeste : celle de la philosophie. Ce qu’a essayé de faire Thomas Dellart, dans un roman publié récemment (3), n’est finalement pas très éloigné du projet de Gaarder, cela même s’il n’y est guère question de philosophie mais, bien plutôt, d’innovation et de sociologie des organisations, sujets qui ne manqueront pas d’intéresser tous ceux que la compréhension des relations sociales au sein de l’entreprise captive. Simplement, en raison d’une bonne intrigue, moins tarabiscotée, qui permet d’illustrer avec un certain brio les pensées présentées, Dellart est sans doute bien plus efficace que Gaarder…SAMUEL BON

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Il y a quinze ans maintenant, un enseignant norvégien, Jostein Gaarder, retraçait à l’aide d’un épais roman l'histoire de la philosophie de l'antiquité à nos jours, en présentant les fondements de la pensée des philosophes les plus marquants (2). Bien que l’intrigue du récit fût assez tirée par les cheveux, il parvenait assez aisément à faire passer, auprès des plus réticents, une potion relativement indigeste : celle de la philosophie. Ce qu’a essayé de faire Thomas Dellart, dans un roman publié récemment (3), n’est finalement pas très éloigné du projet de Gaarder, cela même s’il n’y est guère question de philosophie mais, bien plutôt, d’innovation et de sociologie des organisations, sujets qui ne manqueront pas d’intéresser tous ceux que la compréhension des relations sociales au sein de l’entreprise captive. Simplement, en raison d’une bonne intrigue, moins tarabiscotée, qui permet d’illustrer avec un certain brio les pensées présentées, Dellart est sans doute bien plus efficace que Gaarder…


SAMUEL BON

* Pour que l'auteur puisse y répondre, les commentaires ne sont ouverts que sur le blog Le Soupirail, rubrique "Un peu d'air frais (ou pas...)"


(1) Article initialement paru dans RDR, n°8, décembre 2010, p 11
(2) Le monde de Sophie, Seuil, « Points », 618 p, 9,45 €
(3) Une décision presque parfaite, Ed. Amalthée, 228 p, 2009, 18 €

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