Refuser tout débat avec ses contradicteurs est une méthode de dictateur.
Refuser ouvertement de gouverner avec un ministre nommé démocratiquement par l'Assemblée Nationale parce qu'il ne l'a pas choisi lui-même quitte à risquer de bloquer tout processus parlementaire et démocratique est une méthode dictateur.
Donc si le terme est quelque peu excessif en comparaison avec des dictatures d'autres pays, néanmoins, si l'on pense à :
- son refus de tout débats contradictoires,
- ses soutiens financiers,
- sa présidence des super-riches,
- ses nombreux soutiens médiatiques,
- son peu d'égard qu'il a pour le parlement,
- son système hyper-répressif et violent mis en place contre les manifestation entrainant une quasi-interdiction de manifester librement sans risquer sa santé ou sa vie,
- son peu d'égard envers un système judiciaire juste et indépendant,
- son peu d'égard envers une école publique égalitaire, fraternelle et libre,
- son peu d'égard pour un système sanitaire public accessible à tous, innovant,
- son peu d'égard pour les souffrances au travail, la vieillesse et les retraites,
- son éloge de la compétition et du "marche ou crève" digne d'une idéologie d'extrême droite,
- sa participation générale à la casse des services publics,
- son instrumentalisation d'une perception raciste des quartiers populaires,
- et enfin, sa vision hyper-capitaliste de l'économie et de la société,
nous ne sommes pas si loin que ça de la définition d'une dictature de type "pinochienne" néolibérale. Il est un bon serviteur de l'école de Chicago.
Avec des gars comme lui, on est sûre de :
- ne plus avoir une école pour tous,
- ne jamais avoir des EHPAD fonctionnels et humains pour nos parents,
- ne plus avoir le droit d'exprimer librement nos critiques dans la rue sans risquer nos vies,
- ne plus jamais avoir un système de santé égalitaire et accessible à tous,
- et par conséquent, de ne plus jamais avoir de médecins dans nos campagnes,
- ne pas développer les services para-médicaux nécessaires pour améliorer les services hospitaliers,
- vivre dans un État d'urgence permanent,
- ne pas pouvoir combattre les causes du réchauffement climatique,
- avoir une justice au service des riches,
- avoir des médias au service des riches,
- n'avoir aucun soutien pour les initiatives écologiques innovantes,
- n'avoir jamais une hausse du SMIC,
- ne pas avoir une agriculture écologique,
- d'avoir une école privatisée toujours plus inégalitaire,
Et nous en oublions forcément tellement la liste est longue.