En ce qui concerne l'Ukraine et la Russie, un mouvement antiguerre populaire n'a pas d'autres alternatives que de s'adresser au peuple des agresseurs, les russes. Le travail de résistance souterrain mais aussi les messages de fraternité populaire envoyés aux peuples russes (volontairement au pluriel, parce que la Russie est composée d'une multitudes de réalités socio-culturelles distincts), peuvent avoir plus d'impacts qu'on ne pourrait le croire. Si Poutine met autant de moyens pour la propagande et la censure, c'est aussi parce qu'il craint un retournement de l'opinion russe contre sa politique guerrière. Tout le monde sait qu'encourager les russes à se mobiliser contre Poutine est une entreprise difficile tellement ils ont été "zombifiés" depuis les années 90. Surtout, beaucoup de russes ont perdu tout espoir et préfèrent dénier la réalité. Un sociologue russe (Russie : "Il n'y a pas de rejet de la guerre et du pouvoir, c’est exactement le contraire", analyse un sociologue russe, Lev Goudkov, France Info, février 2023) nous dit que c'est une "réaction de protection". Leur redonner espoir n'est pas une mince affaire dans ce contexte dominé par un gouvernement belliciste, répressif, totalitaire et mafieux.
La disparition de soldats russes envoyés sur le front peut avoir des effets qui dépassent tous les calculs politiques même les plus cyniques. Les cercueils reviennent pas milliers dans les foyers russes, quand les corps ne sont pas abandonnés sur les champs de bataille...Les périodes de guerre sont des périodes d'extrêmes imprévisibilités à tous les niveaux.
En temps de guerre, les mouvements populaires sont plus crédibles que les discours politiques. Se montrer empathique et compatissant envers le peuple russe peut avoir plus d'impact s'il vient du cœur des peuples que de nos hommes politiques. Rejoignant la réflexion d’Étienne Balibar (voir article sur Mediapart du 25 février 2022), l'objectif ultime est d'encourager les russes à se débarrasser du système Poutine. L'alternative sera-t-elle meilleure ? Personne ne peut le garantir, mais devons-nous rester sans rien faire ? Alors ne serait-ce pas faire comme le peuple russe, dénier la réalité et attendre que l'orage passe sans réagir ? Il est fort probable que l'orage ne passe pas et que cette guerre provoque des réactions en chaines avec des conséquences irréversibles. Si nous ne réagissons pas, nous participons aux crimes. Réagir ne signifie pas forcément soutenir la résistance armée ukrainienne, si vous y êtes allergiques, même si ça semble indispensable, mais c'est surtout œuvrer à réveiller le peuple russe. Sur cet aspect là, il est possible de trouver un consensus populaire à condition de bien expliquer les enjeux. La solidarité avec les ukrainiens nous semblent assez naturels, elle doit l'être aussi avec les dissidents russes en encourageant cette dissidence. Encourager la dissidence, c'est faire démonstration de solidarité et de fraternité, c'est démontrer que nous sommes tout le contraire de ce que prétend Poutine dans sa propagande. Comme nous ne pouvons pas compter sur nos gouvernements dont la crédibilité est à juste titre rendu suspecte par de nombreuses tragédies historiques (guerre en Irak, en Lybie, colonisation), nous ne pouvons prendre à contre-pied la propagande de Poutine que par la fraternité internationale entre les peuples. A notre petit niveau de citoyens du monde, que pouvons-nous faire d'autres ? Créer un réseau internationaliste de soutien aux russes dissidents est à la mesure des possibilités de tous les peuples du monde sachant que l'objectif est d'obtenir une paix durable.
C'est aussi pour sortir de ce sentiment d'impuissance devant des faits historiques dramatiques que j'ai revisité, rapidement, articles de presse, documentaires, réflexions sur la guerre en Ukraine, et surtout, pour essayer de comprendre l'attitude du peuple russe depuis le début de la guerre. Si les analyses sont souvent pessimistes concernant les possibilités d'une mobilisation anti-guerre et surtout anti-Poutine en Russie, beaucoup d'indices montrent qu'il y a une dissidence très discrète certes, mais plus conséquentes qu'on ne pourrait le croire au premier abord. Il y a surtout beaucoup de silences. Du côté des femmes russes, comme souvent à la veille de mouvements révolutionnaires, nous trouvons une rébellion plus forte que chez les hommes. Les femmes, une fois de plus, nous montrent la voie de l'espoir.
Loin d'être exhaustive et sans prétendre tendre à embrasser toutes les réalités et toutes les complexités de la question de la dissidence russe, cette liste permet, comme je l'ai fait moi-même, de se faire une idée un peu plus précise de l'état de la mobilisation antiguerre internationale, de la "psycho-sociologie" des russes, et de quelque réflexions modestes sur "ce que l'on peut faire". La mobilisation est à l'heure actuelle peu visible, peu structurée, peu combattive et surtout, il y a une sorte d'évitement au sens psychologique du sujet partout, en Russie, mais aussi dans le reste du monde. Si la peur nous gagne aussi et nous fige, c'est une victoire de Poutine. Nous devons nous réveiller. Cette résistance, à la fois publique et clandestine, pour être efficace, doit être nécessairement internationale. Il est important qu'elle soit une évanescence populaire de contestation antiguerre, car le peuple russe sera plus sensible à la voix des peuples qu'à la voix des pouvoirs politiques. Contrer Poutine, cela peut paraître paradoxale en ces temps de guerre, c'est œuvrer à fraterniser avec le peuple russe. Et quelque soit l'état totalitaire de leurs médias en Russie, si nous sommes nombreux, je suis sûre qu'ils finiront pas nous entendre.
Mouvement antiguerre en Allemagne :
En Allemagne, la mobilisation des pacifistes contre la re-militarisation de la société allemande :
"La vague militariste secoue les mouvements pacifistes allemands",
"La guerre en Ukraine et le tournant militariste du gouvernement et des élites allemands ont pris de court les puissants mouvements pacifistes. Divisés, ils soulignent le besoin de négociations avec la Russie. Un discours peu entendu par de jeunes générations centrées sur le combat écologiste." (Mediapart, Dossier "L'adieu au pacifisme", aoüt 2022).
Voir le dossier complet de Mediapart : Allemagne, Adieu au pacifisme)
Une gauche pacifiste divisée :
"Le conflit russo-ukrainien divise la gauche anti-guerre",
"La cohérence du camp anti-impérialiste, a priori uni par son rejet des blocs militaires, a été mise à l’épreuve par l’invasion de l’Ukraine. Certains refusent les livraisons d’armes, craignant l’engrenage d’un conflit interimpérialiste, tandis que d’autres estiment incontournable cette solidarité." (Mediapart, juin 2022)
Mouvement antiguerre en Chine :
"Depuis Odessa, un Chinois fait entendre une voix antiguerre"
"Wang Jixian, un informaticien de 37 ans originaire de Pékin, diffuse un blog vidéo quotidien depuis la ville portuaire ukrainienne d’Odessa. Avec un ton et des prises de position qui le distinguent de la propagande officielle chinoise et lui attirent insultes et menaces de mort de la part des internautes nationalistes." (Mediapart, mars 2022)
Mouvement antiguerre en Russie ou chez les russes exilés :
"Au journal télévisé, la journaliste russe Marina Ovsïannikova a bravé Poutine :
"Un panneau « Non à la guerre » est apparu brièvement lundi dans le JT du soir de la principale chaîne russe. Mardi, la journaliste de 44 ans a été condamnée à une peine d’amende." (Mediapart, mars 2022)
"En Russie, un mouvement antiguerre inédit" :
"Malgré la répression, l’opposition à l’offensive militaire menée par Moscou en Ukraine atteint des citoyens jusqu’ici apolitiques. Les signes de profonds déchirements au sein de la société russe se multiplient." (Le Monde, 2022)
Paroles d’exilés en Serbie : « La Russie n’est plus mon pays »
Leur nombre est impossible à chiffrer, mais des milliers de Russes affluent en Serbie depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. La Serbie est le seul pays européen à maintenir des vols avec Moscou, et les ressortissants russes n’ont pas besoin de visa. (Mediapart, mars 2022)
Srećko Horvat : « Seul l’impossible peut encore nous sauver »
"Jamais le monde n’a été si près d’une guerre nucléaire, mais comment comprendre les racines de la crise ? Les crimes de guerre de Poutine ne doivent pas disculper l’Otan de ses responsabilités. Entretien avec le philosophe croate Srećko Horvat." (Mediapart, mars 2022)
Guerre en Ukraine : la militante antiguerre russe Daria Serenko se bat contre le régime de Vladimir Poutine
La poétesse et activiste Daria Serenko, 30 ans, exilée en Géorgie depuis mars 2022, fait partie du mouvement "Résistance féministe antiguerre". Un groupe qui s’oppose au régime de Vladimir Poutine, de l’extérieur mais aussi de l’intérieur du pays. C'est le mouvement antiguerre le plus important de Russie, et il compte des milliers de femmes. (France Info, avril 2023)
En Russie, « la guerre est la manifestation extrême du patriarcat »
Daria Serenko, militante et poétesse russe de 30 ans, anime depuis la Géorgie un réseau féministe opposé à la guerre de Vladimir Poutine contre l’Ukraine. Pour elle, il est important que les Russes se libèrent de leurs biais coloniaux. (Mediapart, avril 2023)
Tradition antiguerre, anti-autoritarisme, anti-répression :
"Derf Backderf : de la lutte contre la guerre du Vietnam aux violences policières d’aujourd’hui"
"Dans un roman graphique à mi-chemin entre documentaire historique et enquête journalistique, Derf Backderf revient sur la mort de quatre jeunes manifestants à l’université d’État de Kent (États-Unis, Ohio), « Kent State », lors d’un rassemblement contre la guerre du Vietnam en 1970. Une puissante dénonciation des violences étatiques et de l’actuelle militarisation des forces de l’ordre." (Mediapart, aoüt 2021)
Pacifisme, résistance, guerre en Ukraine, en France :
"Dans le cortège parisien de soutien à l’Ukraine : « Où sont les gens ? Où sont les jeunes ? »"
Une foule modeste s’est réunie, samedi 25 février, à Paris, à l’occasion d’un rassemblement en faveur de l’Ukraine, un an après l’invasion par la Russie. Une faible mobilisation que plusieurs manifestants mettent sur le compte des atermoiements d’une partie de la gauche, jugée pusillanime sur le conflit. (mediapart, février 2023)
Étienne Balibar : « Le pacifisme n’est pas une option »
Face à ce qu’il définit comme « une guerre européenne », le philosophe imagine ce qui pourrait faire reculer Poutine : l’aide à la résistance du peuple ukrainien, mais aussi au peuple russe dissident – seul moyen d’éviter une « reconstitution des blocs ». (mediapart, mars 2022)
(cet entretien illustre bien la remarque précédente entre () ) :
Etienne Balibar (extrait de l'entretien) : Si l’on pose la question sous la forme : qu’est-ce qui peut arrêter Poutine ? la première réponse, c’est : le peuple ukrainien, à condition d’être aidé. Mais la seconde réponse, c’est : le peuple russe, malgré la violence de l’appareil répressif auquel il est soumis.
Je ne sais pas si l’on peut dire que la majorité du peuple russe préférerait la démocratie au système actuel, mais des éléments vont dans ce sens. Je pense d’ailleurs que Poutine craignait que l’esprit démocratique gagne du terrain en Ukraine, dans un espace culturel et politique qui est entrelacé de toutes les façons possibles avec la Russie et qui souffre en partie des mêmes problèmes de corruption.(...)
(...) Souvenons-nous aussi des manifestations contre Poutine, lorsqu’il a été réélu en 2012, largement mais en ayant peut-être truqué les résultats. Il y a une opinion publique en Russie, même si je n’exclus pas que beaucoup de gens adhèrent à son discours de restauration de la grandeur russe passée, notamment sous l’influence de l’Église orthodoxe. Pour la mythologie fascisante du continent « eurasiatique » dominé par les slaves, cela me semble beaucoup moins sûr.
Il y a enfin un autre élément auquel je m’accroche : c’est qu’il ne faut pas considérer séparément le peuple russe et l’armée russe.
Dans l’armée russe, il y a une part de professionnels, des « unités spéciales » dont on peut attendre le pire, comme elles l’ont déjà prouvé ailleurs, mais il y a aussi des conscrits, et derrière eux, il y a leurs familles. À l’époque de la guerre en Tchétchénie, les mères des soldats russes étaient sorties de chez elles pour protester. Il y a donc un grand point d’interrogation : quelles ondes de découragement et de contestation politique peuvent se diffuser à l’intérieur de la société russe, à partir du foyer de la guerre ?
L’objectif, à terme, n’est pas seulement que Poutine recule, c’est que son peuple se débarrasse de lui.
Évidemment, c’est ma vieille culture marxiste : Engels avait soutenu qu’avec les armées de conscription, le prolétariat était dans l’armée et se dresserait contre les guerres. Il est apparu que c’était très idéaliste, mais il y a des exemples de résistance au moins passive des soldats aux guerres qu’on veut leur faire faire.
J’en reviens à mes spéculations du début : une armée russe a envahi l’Ukraine, mais quel est le peuple qui est derrière cette armée ? La question devient donc : quels sont nos moyens de les aider, eux aussi ? Certainement pas de les isoler, de dresser un rideau de fer moral entre eux et nous… C’est mon côté internationaliste.
Le journaliste : La solution au conflit passera donc en partie par l’internationalisme ?
Etienne Balibar : Il est difficile d’être internationaliste quand le nationalisme triomphe, mais il y a une petite brèche par où l’internationalisme s’infiltre : c’est la solidarité avec les peuples, qui sont d’un côté et de l’autre du champ de bataille.
Cela me paraît d’autant plus vital que nous avons chez nous nos propres nationalistes ou « souverainistes », subventionnés ou inspirés par Poutine. Eux aussi forment paradoxalement une sorte d’Internationale.
Mais mon obsession du moment, c’est de savoir comment pratiquer l’unité des contraires : faire la guerre à l’armée russe et à Poutine, puisqu’il nous l’impose, et penser un au-delà de cette guerre, qui n’est pas la reconstitution des blocs. L’objectif, à terme, n’est pas seulement que Poutine recule. Il y a un objectif politiquement plus intéressant : c’est que son peuple se débarrasse de lui.
Et un autre encore plus ambitieux : inventer la grande Europe multilingue, multiculturelle, ouverte sur le monde. Ne pas faire de la militarisation de l’Union européenne, si inévitable qu’elle paraisse à court terme, le sens de notre avenir. Éviter le « choc des civilisations », dont nous serions l’épicentre."
Stéphane Audoin-Rouzeau : « Nous n’avons pas pris la mesure de l’événement guerrier qui vient de s’ouvrir »
L’historien spécialiste du phénomène guerrier analyse les raisons de notre sidération face au déclenchement de la guerre en Ukraine et de notre déni de sa possible extension. Entretien. (mediapart, mars 2022)
Jadot, l’Ukraine, et l’adieu au pacifisme des écologistes
Les positions portées par le candidat écologiste à l’élection présidentielle depuis le début de l’invasion russe heurtent les tenants d’une ligne pacifiste dans son propre camp. Ils lui reprochent une surenchère, au risque de rompre avec l’identité de non-violence des Verts. (Mediapart, mars 2022)
Le conflit russo-ukrainien divise la gauche anti-guerre
La cohérence du camp anti-impérialiste, a priori uni par son rejet des blocs militaires, a été mise à l’épreuve par l’invasion de l’Ukraine. Certains refusent les livraisons d’armes, craignant l’engrenage d’un conflit interimpérialiste, tandis que d’autres estiment incontournable cette solidarité. (mediapart, juin 2022)
Internationalisme : la résistance contre Poutine, les manifestations anti-guerre, solidarité internationale envers le peuple ukrainien et russe, manifestation anti-Poutine
Mobilisation.Un tour du monde des manifestations contre la guerre en Ukraine
L’invasion russe de l’Ukraine provoque depuis jeudi une immense vague d’émotion. De Dublin à Tbilissi, en passant par Paris et Moscou, des citoyens se mobilisent pour manifester leur rejet de la guerre et leur soutien aux Ukrainiens. (Courrier International, février 2022)
En images.Des manifestations massives contre la guerre en Ukraine partout dans le monde
À Berlin, 100 000 personnes sont descendues dans la rue pour s’opposer à la guerre menée par les forces russes en Ukraine. Des dizaines d’autres manifestations ont eu lieu en Europe au cours du week-end, mais aussi aux États-Unis, au Japon, ou encore en Iran et en Australie. (Courrier International, février 2022)
"C'est assez inédit" : en Russie, comment les opposants à la guerre en Ukraine réussissent à s'exprimer malgré l'étau des autorités
Le mouvement d'opposition à l'invasion de l'Ukraine est assez marqué sur les réseaux sociaux en Russie. Toutefois, à ce stade, il est difficile de prédire les futures réactions des Russes à l'égard d'une guerre rebaptisée "opération de maintien de la paix" par le Kremlin. (France Info, mars 2022)
Russie : les manifestants antiguerre arrêtés par milliers
Depuis le 24 février 2022, de nombreux Russes descendent dans la rue pour dénoncer l’invasion de l’Ukraine. L’opposition à la guerre est réelle mais les autorités veulent l’effacer. Les arrestations de manifestants se comptent par milliers. Un arsenal législatif renforcé les rend possibles. Explications. (septembre 2022, Amnesty International)
En Russie, les féministes descendent dans la rue contre la guerre de Vladimir Poutine
Dans la Russie contemporaine, les féministes, bravant la répression d’État, constituent l’un des mouvements sociaux les plus actifs. Désormais, elles s’unissent dans la résistance contre la guerre de Vladimir Poutine en Ukraine. (ATTAC, mars 2022)
Ukraine : pour une solidarité internationaliste
Fidèle à sa mission d’éducation populaire, Attac met à votre disposition des contributions et prises de positions afin d’apporter un éclairage sur les questions et enjeux liés à la guerre en Ukraine. (ATTAC, dossier)
Réaction des Russes au retour des victimes de guerre :
Pertes.Ces soldats des confins de la Fédération de Russie venus trouver la mort en Ukraine
Bouriatie, Daghestan, Touva… De nombreux soldats russes envoyés sur le front ukrainien sont issus de minorités ethniques et viennent de républiques et de territoires de la fédération russe bien éloignés du Kremlin. (Courrier International, avril 2022)
Russie : pauvres et minorités ethniques paient le prix fort de la guerre en Ukraine
Une semaine après le début de la mobilisation partielle russe pour renforcer le front en Ukraine, les manifestations se multiplient dans les régions russes les plus pauvres et où vivent les minorités ethniques. Elles dénoncent une approche "impérialiste" russe de l’effort de guerre, dont les minorités ethniques de la vaste fédération seraient les premières victimes. (France 24, septembre 2022)
En Ukraine, des volontaires ramassent les corps abandonnés des soldats russes
En évacuant les territoires ukrainiens qu’elle occupait, l’armée russe laisse derrière elle des milliers de soldats morts. Depuis, des petits groupes de volontaires ukrainiens, militaires comme civils, tentent de les retrouver pour les renvoyer en Russie. Un reportage dans la région de Kharkiv de Gulliver Cragg. (Publié le : 10/04/2023 - documentaire france 24)
Guerre en Ukraine : les soldats russes envoyés au front viennent en majorité de milieux défavorisés ou de minorités ethniques
Un chercheur indépendant russe a étudié les listes de conscrits morts ou faits prisonniers ces dernières semaines. Et leur profil saute aux yeux. (mars 2022, France Info)
Documentaires sur la Russie en guerre :
Russie : la résistance féministe
Leur banière : FAWR, - Feminist Anti War Resistance -, dont la chaîne Telegram a très vite attiré plus de 30.000 followers. Parmi elles, Paladdia : c’est le nom d'artiste de cette jeune designer qui a déjà été incarcérée deux fois depuis le début de la guerre. (Documentaire : Arte France, septembre 2022)
Russie, journal d'une année de guerre
Une jeune réalisatrice russe opposée à la guerre en Ukraine filme clandestinement ses effets depuis sa petite ville natale, dans l'ouest du pays. Un contre-champ inédit. (Arte France, février 2023)
Russie : ceux qui disent non à la guerre
Le Kremlin aurait-il mal calculé les répercussions du conflit sur l’opinion publique russe ? Après des centaines d'arrestations dans les manifestations contre la guerre en Ukraine, le mouvement de contestation s'est déplacé en ligne. Et une pétition contre la guerre sur le site change.org a récolté plus de 750.000 (Arte France, mars 2022)
Le combat des journalistes russes Russie : les femmes veulent la fin de la guerre
La société russe est encore plus divisée depuis l’annonce de mobilisation de Vladimir Poutine. Les Russes descendent à nouveau dans les rues ces derniers jours, montrant que les opposants à la guerre n’ont pas disparu. Des centaines d’entre eux ont déjà été arrêtés à Moscou et dans beaucoup d’autres villes russes. Nous avons filmé ces manifestations dans le centre de Moscou, et ce sont désormais des femmes qui prennent la tête de la contestation. (Arte France, 2022)