Je pense que c'est dans cette direction que nous devrions regarder pour rentrer dans un processus pénale. Ne rien faire pénalement, c'est comme si l'on attendait au Rwanda que les hutus préparent et lancent le processus de crime de masse contre les tutsis sans les en empêcher alors que nous savons ce qu'il va se passer. Ne rien faire, c'est encourager la dynamique de crime.
Les schémas produits par les réseaux antifascistes nous donnent une idée de l'ampleur du problème (le défaut de ces schémas est qu'ils sont un peu "figés", ils ne permettent pas de voir directement les actes et les modes d'action des différents groupes, leurs interdépendances et leurs influences, ainsi l'Institut Iliade, au milieu, à droite, par exemple est une source centrale idéologique de toute l'extrême droite) :


(Source : réseau antifasciste "La horde - Reflex" 2022-2023)
Une troisième carte où l'on verrait recenser les pratiques des uns et des autres (week-ends paramilitaires, tentatives d'assassinat, défilés haineux, pratiques suprématistes, rassemblements de bikers d'extrême droite, harcèlements racistes, actes antisémites, homophobes, actions anti-avortements, attentats, concerts suprématistes, tentatives d'assassinat, programmations d'assassinat, agressions diverses et variées, insultes, propagandes, harcèlements sur les réseaux sociaux, violences racistes, etc.) permettraient de nous faire une idée encore plus claire de l'ampleur du problème.
Vous trouverez quelques données très incomplètes sur les actes violents de l'extrême droite ici :
pour l'année 2021 :
Les violences de l’extrême droite ont doublé cet été en France [carte]
Pour 2023 cette carte publiée par le journal Politis :

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Voir ici pour le détail des actions violentes de l'extrême droite en 2023, l'article publié par Politis : https://www.politis.fr/articles/2023/03/depuis-janvier-lextreme-droite-decomplexee/
Combattre les crimes de masse et le fascisme c'est aussi rejoindre le syndicalisme et la lutte. Engagez-vous près de chez vous !