Ce vent glacial
Qui se déchaîne
Vous ne pouvez pas
Seulement y mettre une main
La lever en l'air
Pour que l'autre se rassemble
Non non vous ne pouvez pas
Le sang des poèmes de Neruda
Ne coule pas dans les rues
Les pétulantes automobiles peuvent glisser de partout
C'est une noisette sidérante de calme
Les ordinateurs ont pris toutes les relèves
Le jour se lève de même chaque matin
Et l'échine de l'homme n'a seulement qu'un frisson
Gérard Lemaire 2007