le 23 septembre 2001
Cher monsieur !
Je suis très surpris par votre démarche éditoriale, elle ne me paraît pas appropriée à la gravité des enjeux !
Que vient faire un « journaliste T.V. », dans cet éditorial de l' « A... » ? Son statut social lui donnerait-il droit d'intervenir dans ce lieu ? Ce serait une désastreuse absurdité...
Là encore, vous n'allez pas jusqu'au bout, comme vous l'avouiez vous-même, dans une lettre.
Ces faux-semblants ne rendent justice à l'écriture.
P.S. Je garde un double de cette lettre, que je diffuserai à ma convenance.
Votre publication se rendrait honneur à trouver un ton moins respectueux d'un « journaliste T.V. » !
Ce monsieur est bien et trop mal placé pour donner des opinions sur la situation du poète dans le monde actuel ; même si ces opinions sont trop vraies pour être justes...
Il y a là-dedans une expression qui sonne d'une bizarre fausseté.
Mais vous n'êtes pas le seul, il est vrai, dans les revues (à prétentions poétiques) à ne pas « aller jusqu'au bout » ; c'est là un procédé totalement irresponsable de quelques scribouilleurs, la poésie n'est décidément pas un art de la facilité – vous en conviendrez.
Bien à vous GL