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Billet de blog 5 mai 2019

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Cette semaine en fRance : féminismes et violences

Chaque jour de la semaine, des femmes victimes de violences sexistes ou sexuelles ont été confrontées à des insuffisances et des défaillances de la police, la justice, des institutions ou des services publics.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le collectif #NousToutes a lancé aujourd'hui une campagne, intitulée #CetteSemaineEnFrance, qui vise à interpeller le gouvernement sur les dysfonctionnements (multiples) en matière de violences sexistes et sexuelles.

Je découvre la campagne #CetteSemaineEnFrance Nous avons besoin de vous pour faire connaître la campagne !

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À bientôt !

Les équipes Le Groupe F et #NousToutes

Des dysfonctionnements en pagaille, du lundi au dimanche ⤵️


Lundi 29 avril, un homme a assassiné sa conjointe. La Police et les pompiers étaient pourtant déjà intervenus au domicile pour des violences conjugales. L’homme a recommencé. C’est le 47ème féminicide depuis le début de l’année en France.
 

Mardi 30 avril, à Paris, un conducteur RATP a empêché une femme de monter dans un bus car il trouvait sa tenue inadaptée.

Mercredi 1er mai, un mois après avoir été interpelé par Chair Collaboratrice sur les violences sexuelles à l’Assemblée (1 collaboratrice sur 5 victime d’agression sexuelle), Richard Ferrand, le Président de l’Assemblée nationale a (enfin) répondu dans le JDD. Il a proposé… un groupe de travail.

Jeudi 2 mai, un homme de 24 ans a été condamné pour atteinte sexuelle sur sa sœur de 9 ans. Il s’agissait d’un viol. Le crime a été (encore une fois) transformé en délit.

Vendredi 3 mai, un pompier a été mis en examen pour viol sur mineure. Il avait déjà reconnu des violences pédocriminelles en 2010 sans être poursuivi par la justice. Après 2 ans de mise à l’écart, il avait été réintégré en 2012 dans la caserne, et remis au contact de jeunes.

Samedi 4 mai, une internaute a témoigné sur Twitter du refus d’un commissariat de prendre une plainte pour harcèlement sur mineure. C’est illégal.

Dimanche 5 mai, on découvre une réponse complètement inadaptée et culpabilisante de la plateforme contre les violences sexuelles en ligne du gouvernement
 

Illustration 1

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