Un mirage anthropologique : l’altérité

« RÉALISER SON HUMANITÉ EN S’ALLIANT AVEC DES ÊTRES DIFFÉRENTS »
Un développement possible des enseignements de Shu’denaçi (Monchu’nonbe, dit Shu-Denai ou Shu’denaçi, “Fumée Jaune”)

FUMÉE JAUNE 13 *

UN MIRAGE ANTHROPOLOGIQUE : L’ALTÉRITÉ

Le sexe n’est pas l’altérité : c’est la complémentarité.
La race n’est pas l’altérité : c’est la diversité.
L’altérité commence avec l’espèce : c’est la multiplicité.
C’est le degré zéro de la spiritualité. La conscience que tous les êtres vivants forment une communauté. La communauté des vivants terrestres. Des Terriens.
Le degré suivant – degré 1 – est la communauté des esprits cosmiques.

Ouf ! me dira-t-on, mais qu’est-ce que vous faites de la diversité culturelle ?
Je répondrai que la diversité culturelle n’a rien à voir avec l’altérité et que ceux qui sont allés la chercher de ce côté se sont trompés ; tout comme ceux qui l’ont cherchée du côté de la sexualité. La diversité culturelle est un effet de la multiplicité du vivant manifestée dans le fait qu’il n’y a pas deux individus semblables – pas plus chez les humains que chez les autres êtres vivants.
Il fut un temps où chaque société était unique : c’est lorsqu’elles étaient assez petites et où elles disposaient d'assez d’espace pour vivre à leur guise sans être molestées.

Dans ce sens antédiluvien, chaque culture est singulière, comme chaque individu est singulier. La diversité culturelle et une affaire de singularité assumée collectivement. Elle n'a rien à voir avec l'altérité, qui est un rapport avec des vivants non terrestres.
Cette diversité mise à part, on peut dire que toutes les sociétés ont trois choses en commun.
La première, c’est d’être obligatoirement formée d’individus des deux sexes pour pouvoir se reproduire.
Une sœur et un frère – et non un homme et une femme.
Arrêtons-nous sur ce point. Il n'a pas toujours été bien interprété.
Quand on dit « une sœur et un frère » plutôt qu’ « un homme et une femme », on veut dire une femme et son double : la même en deux.
Car c’est bien évidemment la femme, donneuse de vie, qui dans le mythe inaugural où la pensée de la vie est remontée à une origine, a créé son fécondateur ; ainsi Gaia la Terre primordiale a créé, dans le mythe grec, en rêvant, le Ciel étoilé, Ouranos, dont elle aurait pu se passer, ayant la capacité de se reproduire elle-même par parthénogénèse – ce qu’elle avait préalablement abondamment fait. 
Pourquoi alors a-t-elle créé le ciel étoilé ?.
Vous avez bien lu.
Peut-on encore aujourd’hui se demander : “Pourquoi la Terre a-t-elle créé le Ciel étoilé ?”
L’ignorance a parfois de ces raccourcis qui font rêver.
Il arrive aussi que la Science-Fiction rejoigne le Mythe.
Cette évaporation cosmique....
Un mythe me hante. Il a pour titre :
“Il était une femme…”
J'y reviendrai.
En attendant, bon 14 Mars à toutes et à tous
Anniversaire de feu mon frère Robert et de mon vieil ami le Coyote Michel Giroud
Animés de la même fureur sacrée
Nés la même année le même jour
Nouvelle lune en Poissons
Sortie de marasme avec les astres

                                                   Jean Monod
* http://www.facebook.com/jean.monod.94