Cette coordination est à l’origine d’une tribune collective, signée par une soixantaine d’organisations locales ou nationales. Cette tribune va nous servir à interpeller les candidat.e.s à la députation, sur tout le territoire.
Iels doivent comprendre, en tant que futur.e.s législateur.ice.s, que ces jeunes sont en danger.
Iels doivent comprendre qu’en attendant la reconnaissance de leur minorité qui met plus de six mois à aboutir, ces jeunes sont à la rue, livré.e.s à eux-mêmes.
Iels doivent comprendre que, même si la solidarité citoyenne joue à plein pour cette période où iels ne sont ni mineur.e.s ni majeur.e.s au regard de la loi, ce n’est pas aux citoyen.ne.s de faire le travail des institutions.
Iels doivent comprendre que la présomption de minorité doit être inscrite dans la Loi, au-delà des jurisprudences.
Cette tribune est très importante, merci de la relayer, ainsi que l’article du Monde qui traite ce sujet (lien :https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/05/21/mineurs-isoles-une-soixantaine-d-associations-tirent-la-sonnette-d-alarme_6127077_3224.html
et l'article de Libération du 23 mai 2022 : https://www.liberation.fr/societe/des-associations-alertent-contre-les-carences-de-letat-dans-la-prise-en-charge-des-mineurs-etrangers-20220523_TJJIXTLJSBFOPNTM6MTO4PHR2E/ (« Juste une précision, l'article parle d'une action coordonnée par la LDH. Nous n'avons aucune prétention à ce sujet. La coordination est collective, pourvu que ça dure.Je suppose que c'est une interprétation du fait que la tribune ait été lancée sur le site de la LDH, » signale Paul Garrigues, Co-animateur du groupe de travail étrangers-immigrés de la LDH)