LES MINISTRES DE LA COMMUNICATION

Après les balades successives de ces « gens heureux » à Mayotte (Darmanin, Retailleau, Macron, Bayrou, Borne, Valls, Létard, Neuder, Soilihi), le couple « garde des Sceaux - ministre de l'Intérieur », omniprésent sur le terrain et dans les médias ne cesse de sillonner le pays, uni pour diffuser la bonne parole sécuritaire de l’extrême droite : « avec Gérald Darmanin – proclame la voix de l’Intérieur Bruno Retailleau – nous avons aujourd'hui l'opportunité, et la responsabilité, d'engager enfin, ensemble, la bataille contre l'impunité ». Des incantations complétées par les déclarations chocs de son acolyte de la Justice sur « l'isolement en prison des 100 plus grands narcotrafiquants » ; « la garde à vue à 72 heures dans les cas de violences sexuelles aggravées et les féminicides » ; « une opération place nette dans les prisons afin de les nettoyer » ; « il faut taper au portefeuille » ; etc. ; etc. ; du bla-bla-bla pour façonner une image à deux faces d’une droite émiettée, dans l’attente que d’autres loups sortent du bois. Sans doute conscients de la précarité de leur job à la Place Beauvau et à la Place Vendôme, les deux compères abusent-ils de ce privilège éphémère que leur ont octroyé un président au pouvoir illusoire et un Premier ministre en sursis, pour baguenauder aux quatre coins de France et se forger une stature de futurs candidats à l’élection présidentielle aux frais des contribuables.