Au soir du premier tour des législatives, grotesque comédie que celle jouée sur les plateaux de télévision par un ramassis de défroqués du journalisme, convertis en hâbleurs propagandistes, dociles serviteurs des magnats de la presse, grands patrons de l’industrie et de la finance qui les rémunèrent. Vile mission, que celle de ces influenceurs, colporteurs de la haine que la classe possédante et les milieux financiers portent à ceux qui, sans concession ni compromission, luttent contre les prédateurs affairistes et leurs privilèges, profiteurs de la crise et de la guerre ; se battent pour le mieux vivre de ceux qui par leur travail produisent les richesses, pour la justice sociale, pour l’intérêt commun et pour la paix.
Si au soir du 30 juin 2024, le RN arrive en tête d’élections législatives convoquées par un monarque président irresponsable, instigateur des dérives idéologiques de la Macronie et initiateur de la banalisation de l’extrême droite – notamment en anathématisant outrancièrement la composante radicale du Nouveau Front Populaire, au profit d’intérêts de classe aujourd’hui incarnés par l’extrême droite –, Macron n’est pas le seul à porter la responsabilité de l’arrivée aux portes du pouvoir du parti de la haine et de l’exclusion. Le chaos dans lequel est aujourd’hui plongée la France, est la conséquence des pratiques politiciennes et immorales de Sarkozy ; des trahisons de Hollande ; de l’imposture et du mépris envers le peuple par Macron.
Du chaos dans lequel la Macronie a jeté le pays, la France peut, le 7 juillet prochain, soit tomber dans le piège de l’extrême droite et sombrer dans l’intolérance et le racisme, la régression sociale et l’aggravation des conditions de vie des Français ; soit rompre avec la spirale des politiques antisociales menées depuis près de deux décennies, en envoyant à l’Assemblée nationale une majorité de députés du Nouveau Front Populaire. Les puissances de l’argent, les politiciens qui servent leurs intérêts et les influenceurs titulaires d’une carte de presse ne s’y trompent pas. En déversant leur haine de classe sur la France insoumise, ils sapent l’unité du mouvement politique qui, par son programme de progrès et de justice sociale, menace les superprofits financiers des grands patrons et des multinationales. Avec l’illusion d’une « majorité plurielle », la manœuvre de la Macronie, des droites dites républicaines, de certains écologistes carriéristes et des sociaux-démocrates – avec Hollande comme porte drapeau – est de servir les intérêts du patronat et de la finance en empêchant, par la division de la gauche, la mise en œuvre du programme du Nouveau Front Populaire. Aujourd’hui, pour la caste des ultra-riches et du pouvoir de l’argent, les insoumis sont les ennemis à abattre, comme l’étaient les communistes en 1936, avant l’arrivée au pouvoir du Front Populaire.