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Billet de blog 7 juillet 2025

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LES APPARATCHIKS REDÉCOUVRENT LES VERTUS DE L’UNION DE LA GAUCHE

« Nos seuls adversaires, c’est la gauche de Mélenchon » (Bruneau Retailleau). La droite et l’extrême droite ne se trompent pas !

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Hier fossoyeurs de l’Union de la gauche, aujourd’hui, à l’approche des nouvelles échéances électorales, Olivier Faure – après avoir diabolisé La France insoumise et accusé ses élus et militants d’antisémitisme pour leurs actions courageuses contre le génocide palestinien –, Fabien Roussel – après avoir insulté Mélenchon et jeté l’opprobre sur les Insoumis –, et Marine Tondelier – qui, avec le PS et le PCF, a cautionné les manœuvres politiciennes de Bayrou – prônent l’unité qu’ils ont eux-mêmes brisée. Le 13 janvier 2025, sur le plateau de BFMTV, Fabien Roussel affirmait que l'union de la gauche se faisait désormais avec les Écologistes et le PS, qui ont accepté de dialoguer avec le gouvernement.

Ni ces carriéristes de la politique, ni les opportunistes Ruffin, Hautain et autres dissidents insoumis n’auraient obtenu des mandats de députés sans la NUPES et le NFP. Cette palette sociale-démocrate aux multiples facettes, tombée dans le piège tendu par une droite battue aux dernières élections législatives, prétend aujourd’hui vouloir « renouveler la flamme et tenir la promesse du NFP » – promesse qu’ils ont trahie – dans le seul but de sauver des sièges électoraux. Fabien Roussel prétend vouloir construire un rassemblement de la gauche en vue des municipales, avec des candidatures communes aux législatives et à la présidentielle, à partir d’un débat sur le contenu du projet d’une union de la gauche. Mais qu’était le programme du NFP, sinon un projet de gouvernance de cette union, pour lequel il a été candidat ?

Quel Front populaire proposent aujourd’hui ceux qui hier l’ont trahi pour cautionner la politique de droite de Bayrou ? À quel rassemblement de la gauche font appel ces sociaux-démocrates qui l’instrumentalisent pour se faire élire, et une fois élus, le renient pour servir les intérêts de la classe possédante ? Front populaire, Union de la gauche : autant de slogans ressuscités par ces caciques de la politique à chaque échéance électorale, pour se faire élire ou réélire. Déjà se profile l’appel au sacro-saint « front républicain », qui a sauvé Macron d’une défaite électorale à la dernière présidentielle et évité une déroute à son camp aux législatives. Mais ce stratagème, désormais perçu comme un « piège à cons », risque d’être plus difficile à tendre à des Français échaudés, lors des prochaines élections municipales, législatives et présidentielle. Ces échéances n’offriront d’autre choix que de voter pour des candidats irréprochables, fidèles à leurs engagements devant les électeurs, qui ne trahissent pas la parole donnée une fois élus. Voter pour les candidats du seul parti qui n’a jamais renié le programme du NFP, constitue aujourd’hui la seule voie crédible pour mener une véritable politique de gauche.

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