Léo Mira (avatar)

Léo Mira

Abonné·e de Mediapart

267 Billets

0 Édition

Billet de blog 10 décembre 2024

Léo Mira (avatar)

Léo Mira

Abonné·e de Mediapart

LA VALSE DES IMPOSTEURS

Ce jeu de dupes auxquels se livrent les socialistes, les écologistes et les communistes en participant au piège tendu par le monarque président pour poursuivre sa politique antisociale, et créer définitivement les conditions de l’accès au pouvoir de l’extrême-droite.

Léo Mira (avatar)

Léo Mira

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Face aux déclarations en guise d’avertissement de Jean-Luc Mélenchon, il me semble utile de dire qu’en politique, dans certaines circonstances le silence vaut de l’or. Cela étant dit, la participation des Faure, Tendelier et Roussel, pathétiques dans leurs justifications à participer à cette mascarade macroniste, a le mérite de révéler, si besoin était, leur nature électoraliste – des opportunistes en quête de fauteuils ministériels –, mais aussi de confirmer que La France insoumise est la seule force d’opposition de gauche. Cette réunion élyséenne guignolesque orchestrée par un président Macron discrédité, sévèrement battu aux dernières élections européennes et législatives, crédibilise la solution à la crise proposée par Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise, la démission d’Emmanuel Macron. Que redoutent ces grands démocrates libéraux et socialistes à faire appel au peuple pour mettre fin à une crise créée par un président gadget, qui exclu du débat politique La France insoumise et le Front national ?

En se prêtant à cette séquence burlesque, les socialistes, les écologistes et les communistes sont-ils assez naïfs pour croire que les électeurs vont gober leur semblant de déception face au résultat attendu de cette supercherie ? Coutumiers des magouilles politiciennes et de l’exercice dévoyé du pouvoir, ces barons et apparatchiks socialistes, alliés naturels des droites libérales et néolibérales avec qui ils votent toutes les mesures antisociales dictées par Bruxelles ; ou alliés de circonstance des forces de gauche quand les électeurs sanctionnent leurs trahisons – comme sous le quinquennat Hollande –, s’apprêtent hypocritement à se vautrer dans les bras de la Macronie. Sous prétexte qu’il est préférable de donner des miettes à manger à ceux qui produisent les richesses du pays, que de lutter pour imposer leurs droits légitimes à vivre dignement de leur travail, ces prophètes du libéralisme sacrifient toujours les intérêts des classes moyennes et populaires sur l’autel des profits capitalistes. Les électeurs tant de fois bernés par « le front républicain » sauront sanctionner leur imposture.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.