Au lendemain de sa visite royale au Royaume-Uni, Macron – acteur itinérant d’une république travestie en estrade monarchique – dépêche le chef d’État-major des Armées pour alarmer le pays. Le 11 juillet 2025, lors d’une conférence de presse ordonnée par Sa Majesté, le chef d’État-major français, Thierry Burkhard, proclame que la France est le « principal adversaire en Europe » de la Russie. Le monarque, qui selon l’Élysée fera des annonces majeures le 13 juillet, va-t-il déclarer la guerre à la Sainte Russie ?
Si cette agitation permanente est destinée à dissimuler son impopularité dans le pays (78 % de Français mécontents selon l’IFOP), la posture va-t-en-guerre de Macron nuit à la crédibilité de la France et attise les braises du brasier ukrainien, dans un contexte international explosif. Si Paris et Londres se disent prêts à « coordonner » leur dissuasion nucléaire contre la Russie, notre bateleur d’estrade et son acolyte britannique se contentent de plaider pour une reconnaissance commune de l’État de la Palestine. Mais qu’attendent-ils ces hâbleurs pour reconnaître cet État, comme l’on fait le Vatican, la Suède, la Norvège, la Slovénie, l’Arménie, l’Islande, l’Irlande, l’Espagne et 140 autres pays sur les 193 membres de l’ONU ? Cette posture hypocrite déshonore notre nation, et la rend complice du pire génocide de l’après-guerre.
Il ne fait aucun doute que cette agitation verbale vise à semer la peur chez les Français, afin de légitimer le budget antisocial que Bayrou et les droites s’apprêtent à imposer aux classes moyennes et populaires. Que retiendra l’Histoire de ce président détesté par son peuple, symbole du ridicule international, pâle imitation d’un populisme à la Trump.