Du chanteur oublié Enrico Macias – sans doute nostalgique d’un passé révolu, quand la France colonisait l’Algérie –, appelant sur le plateau de CNews à « dégommer » […] « peut-être physiquement » les élus de la France insoumise ; à Mathieu Lefèvre, président macroniste du groupe d’amitié France - Israël, demandant l’exclusion de Aymeric Caron député de la FI ; en passant par le CRIF, officine de l’État d’Israël non représentative de l’ensemble des juifs de France ; les lobbystes pro-israéliens surfent sur les massacres commis par le Hamas – avec la grâce de la « très anti-raciste » Marine Le Pen, nouvelle virginité de l’antisémitisme réhabilitée par la classe politique et les « grands médias » –, pour tenter d’imposer à la République des mesures dignes d’une autocratie, vers laquelle s’oriente la monarchie présidentielle macroniste. Ces appels à la haine et à la violence, courants dans l’État hébreux, que les communistes israéliens dénoncent quotidiennement (les juifs extrémistes crachent, insultent les chrétiens, profanent les églises et les cimetières sans que les gouvernants israéliens ne sanctionnent ces actes), s’inscrivent dans les dérives idéologiques du pouvoir macroniste constatées dès le début du deuxième mandat du monarque président Macron.
Comme l’écrit Jean-Paul Alonso sur son site Facebook : « Il est clair aujourd’hui, que la finance et consorts (ses complices) encouragent la montée des extrêmes droites en Europe et préparent l’élection du RN en France. » Le 12 mai 2023, j’écrivais sur ces pages « La Macronie est le relai politique des puissances de l’argent dans leur dessein de mondialiser l’économie, aujourd’hui freiné par la crise du capitalisme dont la guerre en Ukraine et les tensions internationales en sont la conséquence. Elle est la passerelle entre la démocratie institutionnelle et un régime autoritaire et fasciste, dès lors que les intérêts des puissances financières l’exigeront. C’est dans le contexte de crise économique des années 1930, que les cartels de la finance internationale basés à Wall Street et à Londres, contribuent à faire émerger les régimes fascistes en Espagne, en Italie et en Allemagne ». Après la guerre en Ukraine ; le conflit armé entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie ; les tensions grandissantes entre la Serbie et le Kosovo, où la Serbie a massé ses troupes aux frontières, sont autant de signes annonciateurs de conflits armés en Europe, prélude à une nouvelle guerre mondiale que préparent les milieux politico-militaro-industriels. L’enjeu du capitalisme en crise étant de redonner à l’impérialisme financier américain sa suprématie d’antan, sur les marchés qu’aujourd’hui leurs disputent les pays du BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), en passe de créer une monnaie commune adossé à l’or pour supplanter le dollar sur les marchés du commercer international.
Les dérives idéologiques et politiques de la Macronie – expression politique des puissances de l’argent –, s’inscrivent dans un processus menant à l’arrivée au pouvoir des extrêmes droites en Europe. C’est cette logique qui guide les droites Renaissance, LR, et RN dans leur solidarité avec le pouvoir d’extrême droite en Israël. Oui, l’histoire se répète. Mussolini écrivait : « Le Fascisme devrait plutôt s’appeler Corporatisme, puisqu’il s’agit en fait de l’intégration des pouvoirs de l’État et des pouvoirs du marché. » Le fascisme est un système de gouvernance au service des puissances financières, dès lors que la démocratie formelle – avec les partis de droite traditionnels et les sociaux-démocrates – n’est plus en mesure d’assurer la pérennité de leurs intérêts égoïstes et leurs profits. Comme je l’écrivais le 12 septembre 2023, la Macronie est pour l’extrême droite, le marchepied vers le pouvoir. Quant à ces journalistes et ces lobbystes, ne se contentant pas d’être des propagandistes, ils s’élèvent en censeurs voulant imposer leur vérité, celle de la pensée unique de l’idéologie dominante.