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Billet de blog 15 mars 2017

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Macron, candidat des droites sociale libérale, ultra libérale, et des médias…

Aux commentaires partisans, et aux pratiques douteuses de journalistes de pacotille des « grands médias », il faut y ajouter la discrimination pratiquée par ces serviteurs de l’idéologie libérale, par les temps de parole accordés aux candidats à l’élection présidentielle.

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Aujourd’hui la droite a deux candidats : Fillon, candidat d’une droite libérale conservatrice, et Macron, candidat des droites sociale libérale et ultra libérale, et des médias qui l’ont produit. Candidat « ramasse tout », aux ralliements de libéraux fuyant l’immoralité de leur candidat naturel ; de barons des affaires et de la finance ; de politiciens opportunistes en quête d’un futur emploi ; de sénateurs, députés et ministres socialistes se préparant à gouverner avec l’ex-ministre des finances. Une récréation électorale dans la pure tradition Hollandiste, qui au moment d’entrer en classe promet de joyeux foutoirs.

Le grand perdant dans ce jeu de dupes, c’est Benoît Hamon. Est-ce par naïveté que le vainqueur de la primaire socialiste s’est laissé piéger par les apparatchiks du parti ? Pouvait-il croire à la parole d’hommes sans parole que sont Hollande, Valls et les autres caciques ? Ignorait-il à ce point la vraie nature de son parti, lui le frondeur qui a combattu les lois antisociales des Valls, Macron, El Kohmri ? Le Parti socialiste ne peut survivre que dans le prolongement de la politique de droite menée par Hollande, incarnée aujourd’hui par Macron. Si Hamon est le candidat légitime du PS, Macron est le candidat naturel de ce parti au service du MEDEF et de la finance. La problématique pour Hamon est de pouvoir sortir de cette impasse sans avoir à vendre son âme au diable. Ni les bienveillances médiatiques de circonstance, ni les manipulations des sondages sauveront Hamon d’une défaite programmée par son propre parti.

Cette campagne électorale aura été particulièrement marquée par les pratiques d’un grand nombre de journalistes des « grands médias », à l’égard du candidat de la France insoumise. Au-delà de la désinformation et de la manipulation, ces soi-disant professionnels de l’information, distribuent les temps de parole de façon partisane. Nul besoin de commenter les décomptes effectués par le CSA à la radio et à la télévision, les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Temps de parole décomptés par le CSA du 1er février au 5 mars à la radio et à la TV

François Fillon : 170 heures et 50 minutes - Emmanuel Macron : 106 heures et 17 minutes - Benoît Hamon : 105 heures et 24 minutes - Marine Le Pen : 80 heures et 53 minutes - Jean-Luc Mélenchon : 46 heures et 31 minutes.

Ce sont ces mêmes journalistes qui souvent se gargarisent avec les mots de « liberté d’informer et de démocratie ». Aussi, l’on peut s’interroger sur le comportement de ces grands serviteurs d’un système dont cette presse est l’un des maillons. S’il est vrai que le système les engraisse, l’honnêteté intellectuelle et la déontologie devraient les amener à honorer leur profession. Mais dans cette société où l’argent est roi et la probité monnayable, Jean-Luc Mélenchon est le candidat à abattre. Toute la haine et la violence ressenties par les affairistes et les pouvoirs de l’argent envers le seul candidat de gauche à cette élection, sont véhiculées par cette presse aux mains de quelques puissants patrons de l’industrie et de la finance.

Les électeurs de gauche, mais aussi ceux qui écœurés par l’immoralité et les combines politiciennes se réfugient dans l’abstention, doivent réfléchir et se dire, que ceux qui amènent le FN au pouvoir, ce sont ceux qui hier les ont trahis, et qui aujourd’hui leur propose de poursuivre, en l’aggravant, une politique d’austérité qui durant le quinquennat Hollande a créé davantage de chômage, de précarité, et de misère, et enrichi les patrons du MEDEF et les actionnaires des multinationales. Voter Mélenchon, est la meilleure réponse à apporter à la cupidité de ces journalistes, propagandistes de l’idéologie dominante. Voter Mélenchon, c’est l’assurance de pouvoir réellement rompre avec le passé, pour assurer la transition écologique, la justice sociale par une meilleure répartition des richesses, et bâtir une société plus démocratique.

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