Alors que d’obscures intrigues politiques mettent au-devant de la scène Bayrou et l’ancienne ministre socialiste Najat Vallaud-Belkacem, compagne de Boris Vallaud président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale – nommée à la Cours des comptes, institution présidée par le socialiste Pierre Moscovici – le patronat lance une offensive inédite contre les acquis sociaux des Français. « Dès le 8 juillet, Le Canard enchaîné avait évoqué cette nomination, parlant d’un accord sous-jacent entre Bayrou et le PS pour éviter la censure » écrit 20 minutes le 17/07/2025.
Deux jours fériés supprimés, une semaine de congés payés confisquée, suppression des trente-cinq heures, trois mille emplois supprimés dans la fonction publique, barème des impôts gelé, prestations sociales et pensions de retraite non revalorisées, déremboursement sur les médicaments et franchise doublée, etc... Macron, Bayrou et son gouvernement fantoche, avec l’appui des partis de droite et la complicité des sociaux-démocrates, s’apprêtent à se plier aux volontés du patronat et du pouvoir financier. Dans un contexte de superprofits engrangés par les grandes entreprises et une minorité d’ultra-riches, alors que la pauvreté progresse, les droits collectifs arrachés par des décennies de luttes salariales sont aujourd’hui violemment remis en cause. Sous couvert d’un déficit budgétaire engendré par les cadeaux fiscaux faits par Macron aux entreprises et aux plus fortunés, avec le soutien des droites, dont les centristes de Bayrou et les socialistes qui depuis le 14 mai 2017 gouvernent, ou ont gouverné, avec ce président des riches, une minorité politique battue aux dernières élections législatives veut imposer aux Français – après les réformes scélérates sur « le droit du travail » de Hollande et « les retraites » de Macron – les mesures les plus régressives et antisociales depuis la Libération.