De toute évidence, ni les États-Unis, ni l’Union européenne ne sont dans une logique d’apaisement dans l’actuel conflit israélo-palestinien. Washington comme Bruxelles soutiennent l’État d’Israël dans son dessein d’éliminer toute résistance à la colonisation des territoires palestiniens, et à bannir tout projet de création d’un État palestinien. Cette visée explicitement exprimée par Netanyahou, Yoav Gallant son ministre de la Défense, et l’extrême droite religieuse avec qui ils gouvernent n’a été dénoncée ni par l’Amérique, ni par l’Europe, ni par la France macroniste. Au Proche Orient, l’Union européenne, et donc la France, s’inscrivent dans la même logique de guerre que celle que les États-Unis imposent dans le conflit russo-ukrainien, prémices d’une guerre simultanée avec la Russie et la Chine à laquelle le Congrès américain appelle les États-Unis à se préparer.
Au-delà de la vengeance meurtrière à laquelle se livre l’État hébreux à Gaza, ce conflit sert de prétexte à Washington pour ouvrir un nouveau front de tensions en y concentrant des moyens militaires aériens, maritimes et terrestres disproportionnés avec l’objectif annoncé de protéger Israël. La désinformation et la propagande diffusée par nos médias relèvent de cette logique de guerre que le pouvoir, avec la complicité d’une grande partie de la classe politique, s’emploient à faire cautionner par les Français. Il est urgent que la communauté internationale mette un terme à la folie meurtrière de Netanyahou. Après les crimes commis par le Hamas, l’État d’Israël va-t-il perpétrer un génocide ? Il est urgent que les peuples se lèvent pour imposer la paix au Proche-Orient, mais aussi pour s’opposer au dessein des gouvernants des États qui s’apprêtent à nous entraîner dans une nouvelle guerre mondiale.