Cocasses, ces images de bisous-bisous, entre Hollande et Macron, Hollande et Hamon, Macron et Hamon. À cette soirée mondaine du CRIFT, où Francis Kalifat succède à Roger Cukierman à la présidence de cette honorable assemblée, où un des thèmes importants du dîner aura été le rejet des extrêmes. Du FN et de l'extrême droite, mais aussi de l'extrême gauche, au motif affirmé par l’honorable monsieur Kalifat, que « toutes deux véhiculent la haine : d'un côté le rejet de l'étranger, de l'autre la délégitimation d'Israël ». Honorable assemblée, où bien entendu, critiquer la politique de colonisation de l’Etat d’Israël, ou de condamner les crimes commis par son armée vous vaut aussitôt d’être traité d’anti-juif. Mais qui sont ces honorables prédicateurs, qui non seulement pratiquent l’amalgame, mais insultent l’histoire en comparant l’extrême droite à une gauche héritière des valeurs de tant de martyres tombés en combattant le fascisme. Faut-il rappeler que l’honorable monsieur Cukierman, alors encore président du CRIFT avait jugé Marine Le Pen personnellement «irréprochable», et avait tenu des propos racistes en affirmant que toutes les violences antisémites étaient « aujourd’hui commises par des jeunes musulmans ».Une gauche, pour eux extrême, et pour cause, parce qu’elle a l’ambition de mettre fin à ce système de magouilles, de combines, de corruption, où en définitif tous ces honorables politiciens copulent avec le pouvoir de l’argent. Jean-Luc Mélenchon n’a pas été le seul homme de gauche, non convié à ce dîner politico-affairiste, Yannick Jadot non plus, parce que « Les écologistes ont des positions qui ne sont pas claires, notamment à l’endroit du boycott anti-israélien qui, je le rappelle, est illégal », proclame Francis Kalifat. Curieux, que monsieur Hamon ne se soit pas ému, non pas que Jadot et Mélenchon n’aient pas été invités à ce riche dîner, mais qu’ils aient été jetés dans la fosse du Front national. Le dîner du CRIFT de 2016 aurait coûté 900 euros par invité, dont 800 euros considérés comme un don. Yonathan Arfi, vice-président du Crif, explique à Daniel Schneidermann, journaliste d’Arrêt sur image : « Non, l’Etat ne rembourse pas 800 euros. La mention indique seulement que sur les 900 euros dépensés pour participer au dîner, seuls 800 euros sont considérés comme un don, les 100 euros restants sont le prix du repas uniquement. Et seuls les 800 euros ouvrent droit à une déduction fiscale, et non un remboursement ». La déduction fiscale étant de 66%, ce sont donc les contribuables qui financent cette honorable soirée, à hauteur de 528 euros par personne.
Billet de blog 24 février 2017
CRIFT : le dîner du rejet des extrêmes !
Ils étaient tous là : Hollande, Fillon, Hamon, Macron, et les autres…
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