Consternant moment de télévision, que l’émission politique de France 2 ce jeudi soir. Jamais un tel niveau de médiocrité n’avait été atteint par ces journalistes médiocres, et économiste bouffon, porte-paroles permanents du MEDEF et de la finance, et inquisiteurs de Jean-Luc Mélenchon. Le flagrant délit de malhonnêteté et d’indécence est atteint avec l’invité surprise, qui à la grande surprise de ces journalistes manipulateurs, déjoue le piège préparé en coulisse. Hommage soit rendu à Philippe Torreton, qui a finalement laissé parler son cœur et la raison, au grand dam de ces faiseurs de basses besognes. Le ridicule a atteint son paroxysme, lorsqu’un Pujadas et une Salamé ont tenté de pousser l’invité à dire ce qu’il ne voulait pas dire. Cette pantomime grotesque avait été précédée au journal de 20h, par la déclaration préméditée et pathétique de Jadot, appelant Mélenchon à rejoindre Hamon. Mais, ni les pitreries d’un pseudo-économiste, ni les caricatures grotesques de ces journalistes marionnettes n’ont pu déstabiliser Jean-Luc Mélenchon, si non que de l’avoir empêché de présenter pleinement son programme.
Que l’objectivité de cette presse appartenant aux grands patrons millionnaires, capitaines d’industrie et potentats de la finance, ne soit pas une règle intangible, est déjà en soi inacceptable, parce que dommageable pour la démocratie. Mais que des journalistes de la télévision publique, payés avec l’argent du contribuable, donc par nos impôts, se comportent comme de vulgaires propagandistes au service des lobbies, des puissances de l’argent et des politiciens qui les servent, est purement scandaleux et immorale. Cette presse des médias publiques s’était déjà illustrée, en compagnie de BFM, iTELE, LCI, en diffusant l’intégralité des meetings de Le Pen et Macron à Lyon, l’intégralité de l’investiture de Hamon, et la diffusion tronquée du meeting de Mélenchon, qui a lui rassemblé plus de dix-huit mille personnes. Le comportement nauséabond de ces journalistes portes-micros, doit nous interpeler et nous questionner sur l’état dans lequel ce quinquennat socialiste laisse notre démocratie.