La trahison est dans les gènes du Parti socialiste. Hamon a lui-même trahi sans vergogne. Au lendemain de sa victoire à la primaire socialiste, il tourne le dos à ses promesses de campagne. Après avoir promis d’abroger la loi El Kohmri, il se prononce pour son réaménagement. Sa proposition de revenu universel a maintes fois été révisée, pour ne devenir qu’un RSA amélioré. Il signe un accord avec Jadot dans lequel il s’engage à abandonner le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes, puis sous la pression des caciques du parti, il se prononce pour une révision du projet. Il trompe et trahi ses propres électeurs en leur promettant d’être présent au deuxième tour de la présidentielle, alors qu’il savait pertinemment qu’il serait battu, et qu’en réalité il roulait pour Macron dans le but de préparer la participation d’un PS pulvérisé, au futur pouvoir antisociale du candidat ramasse tout. En réalité, depuis sa victoire à la primaire, Hamon a truandé son électorat. Sa seule mission aura été d’affaiblir la France insoumise et d’œuvrer à l’échec de Jean-Luc Mélenchon. Mais l’échec aura été finalement celui de Hamon et de son parti fantôme. Hamon aura participé à la naissance d’un futur indésirable, que le peuple n’oubliera pas et ne lui pardonnera pas.
Le résultat positif de cette élection, est le choix de ces 7 millions d’électeurs, qui de par leur vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon, ont fait de la France insoumise le seul parti de gauche reconnu aujourd’hui dans notre pays. L’œuvre de Jean-Luc Mélenchon, avec lequel il nous faut encore compter, a été de créer ce fantastique mouvement démocratique incarné par la jeunesse de France. L’espoir soulevé dans le peuple de gauche et la force qui le porte sont considérable. La tâche à laquelle il nous faut maintenant nous consacrer est exaltante. D’abord assurer l’élection d’un grand nombre de députés FI aux prochaines élections législatives. Nous serons les seuls à aller à ces élections sous les couleurs de notre propre drapeau, sans magouille ni compromission d’appareil. Les luttes à venir aussi seront cruciales, face à un pouvoir hétéroclite et anarchique qui ne manquera pas d’entrainer la France dans des désordres politiques à ce jour insoupçonnables. Nous devrons nous mobiliser pour la défense des intérêts de toutes ces couches de la population qui vont souffrir d’une politique antisociale initiée par le quinquennat désastreux de Hollande, aggravée par l’orientation ultradroitière du futur pouvoir. Enfin, il nous faudra lutter pour la paix, dans un contexte international chaotique et une Europe atlantiste.
Cette élection aura clarifié les positions de tous ces sociaux-libéraux, sociaux-démocrates, pseudo-progressistes, en réalité des politiciens de droite, relève de la droite traditionnelle, usée et corrompue. Cette élection aura démasqué le vrai visage d’un candidat sans envergure au service d’un parti en état de décomposition, berçant d’illusions des électeurs abusés. Cette élection aura révélé la vrai gauche, la seule gauche, porteuse d’espoir, débarrassée de l’héritage d’appareils sclérosés, et de politiciens dégénérés. Oui, il appartient aujourd’hui à la France insoumise de bâtir un futur désirable. C’est sa mission historique, et elle l’accomplira.