Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Après l’indécente déclaration du président de la République le 20 décembre sur France 5 – mettant en doute le contenu du reportage de « Complément d’enquête » au cours duquel Gérard Depardieu sexualise la montée à cheval d’une fillette de 11 ans, en invoquant la jouissance provoquée par le frottement de son clitoris sur la selle (propos misogynes et insultants authentifiés par huissier de justice) –, le soutien apporté à cet «immense acteur» par son « grand admirateur » Macron, qui affirme « détester » les « chasses à l'homme » – excepté à l’encontre des militants combattant ses réformes scélérates – déshonore la France.
Une honte pour la France, aussi, que ce microcosme du monde de la culture qui dénonce le « lynchage » d’un homme pour qui « les femmes adorent faire du cheval. Elles ont le clito qui frotte sur le pommeau de la selle. Elles jouissent énormément. C'est des grosses salopes ça ». Ces privilégiés hors sol, emboîtent le pas à un président Macron désavouant sa ministre de la Culture, initiatrice d’une procédure disciplinaire visant un retrait de la Légion d’honneur à Gérard Depardieu à l’encontre de qui, pas moins de trois femmes ont déposé plainte pour viols. « Nous ne pouvons plus rester muets face au lynchage qui s'abat sur lui » déclarent ces célébrités, qui par ailleurs demeurent étrangement muettes sur les crimes contre l’humanité perpétrés dans la bande de Gaza, où des milliers de femmes et d’enfants meurent sous les bombes sans qu’elles s’en émeuvent. Dans quel monde vivent ces gens-là ?
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