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Billet de blog 27 avril 2017

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CHOISIR ENTRE LA PESTE ET LE CHOLÉRA

Benoît Hamon, par cupidité ou par intérêt partisan, a conduit les français à devoir choisir entre la peste et le choléra. Pourrait-il, ce candidat d’un Parti socialiste sclérosé, faire son examen de conscience et s’interroger sur les conséquences de sa trahison, faisant de la candidate du Front Nationale, la porte-parole des victimes de la politique dévastatrice de Hollande, Valls et Macron.

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Curieux paradoxe, que de voir aujourd’hui Marine Le Pen défendre l’abrogation de la loi travail, initiée par Valls, Macron et Bruxelles, imposée par le pouvoir socialiste, en utilisant contre la volonté de l’immense majorité des français, l’article 49-3. Quel paradoxe, que d’assister à ce spectacle ubuesque, conséquence de la cupidité d’un candidat sans envergure et d’un parti sans morale ni honneur, où la candidate du FN se fait le porte-drapeau des sans voix, des exploités, des victimes des politiques menées au profit de la finance tant décriée par Hollande. Honte à toi Hamon, pour avoir pratiqué ce jeu infame consistant à affaiblir la France insoumise et faire perdre la gauche, au profit de ce duel de deuxième tour entre le Front national et le candidat du MEDEF, des banques, de la finance. Ce choix diabolique auquel sont confrontés les électeurs, c’est toi Hamon qui par ta traitrise, leur impose. Tu seras demain comptable de l’issue de ce scrutin et de ses conséquences, quel que soit le vainqueur. Si je me permets de te tutoyer, c’est parce que j’ai voté pour toi à la primaire socialiste, et comme ces milliers d’électeurs que tu as trahis, j’ai rejoint la France insoumise.

Voter pour ce candidat opportuniste, tantôt de gauche, tantôt ni de droite ni de gauche, mais assurément candidat de la finance, serait pour l’homme de gauche que je suis, faire injure à ma conscience. Hollande a ouvert le chemin de l’Élysée à l’extrême-droite. Macron lui ouvrira un boulevard. Son élection rendra la France ingouvernable, ce qui ne l’empêchera pas d’imposer par ordonnance des mesures antisociales encore plus dévastatrices que celles qu’il a initié sous le quinquennat Hollande. Macron est un banquier converti en politicien sans consistance ; un pur produit marketing promu par les médias pour servir les intérêts du patronat et des pouvoirs de l’argent. Voter pour lui, c’est non seulement cautionner la politique qu’il veut mettre en œuvre, mais aussi le crédibiliser et renforcer son pouvoir de nuisance. Le chantage à la peur ne peut en aucun cas être un argument politique pour me convaincre de voter pour ce prédateur social. Le front républicain n’est qu’un paravent derrière lequel les caciques socialistes et écologistes tentent de cacher leur lâcheté. Macron et Le Pen sont les deux faces d’une même médaille. Aussi, en m’abstenant de voter le 7 mars, j’ai conscience d’accomplir un devoir citoyen que j’assume totalement. À ceux qui ont permis que le sort de la France se joue entre ces deux candidats indésirables, d’assumer leur responsabilité.

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