De Las Vegas, le prophète mondialiste nous promettait un « nouveau monde » dans lequel la jeunesse devait rêver de devenir riche. Depuis, le carrosse macroniste s’est transformer en citrouille et l’illusion du « nouveau monde » s’est dissipée, laissant paraître l’image hideuse du vieux monde dans lequel les plus riches s’enrichissent toujours plus, alors que les classes moyennes et populaires s’appauvrissent. Un monde où les affaires se succèdent ; où le monarque président confie sa sécurité au barbouze Benalla, et le secrétariat général du palais à Alexis Kohler, mis en examen pour prise illégale d’intérêts. Un monde où la République est gérée par des élites nanties, et gouvernée par un président inféodé à la finance. Un monde dans lequel le bon peuple tente de ramasser les miettes du ruissellement des cadeaux fiscaux offerts aux plus grosses fortunes de France.
Aujourd’hui, pour financer les cadeaux financiers aux entreprises du CAC 40 et aux actionnaires ultra-riches, Macron et sa cour de princes menteurs mystifient le peuple par la tromperie et la manipulation. Et quand les colères sociales bravent le mépris, l’arrogance et le cynisme du monarque, celui-ci envoie sa garde réprimer la foule. La provocation et la répression policière sont les instruments que le pouvoir utilise pour discréditer et affaiblir les mouvements sociaux. Or, brûler des poubelles et casser des vitrines – même si les colères sont légitimes – servent de prétexte au pouvoir politique pour lancer les opérations répressives qu’il a planifié en détournant les forces de l’ordre de leurs missions. Utiliser la violence physique, c’est ajouter du combustible dans le triangle du feu où Macron est l’allumeur et Darmanin le comburant.
Alimenter l’incendie allumé par la Macronie ne sert pas les intérêts de ce puissant mouvement social qui affronte la haine de classe des tenants de ce vieux monde néo-libéral, aujourd’hui en crise. La force de ce puissant mouvement social repose sur l’unité syndicale. Cette unité des organisations syndicales est l’expression de leurs bases et de la prise de conscience collective des forces productives du pays, qu’unies elles peuvent vaincre l’obstination d’un monarque président totalement soumis aux directives de Bruxelles, et au dictat des puissances de l’argent. Préserver l’unité syndicale doit prévaloir sur nos sensibilités et sur nos colères. Céder aux provocations du pouvoir, c’est fragiliser l’unité syndicale et permettre aux leaders de certaines centrales syndicales de tomber dans le piège tendu par un gouvernement aux abois, et un président dont sa légitimité est de plus en plus contestée.