Très visible aussi sur les innocents bambins de 6 ou 7 ans, dans son bleu royal, le logo immédiatement reconnaissable de l'hypermarché Leclerc, celui à 35 milliards de chiffres d'affaire pour quelques 500 000 € de lobbying, et a minima une condamnation pour clauses abusives et déséquilibrées.
Le chantre du pouvoir d’achat (cette efficace manipulation qui consiste à aligner les désirs des humains sur ceux des quelques-uns qui en tireront bénéfice) a donc réussi, en France, à faire gober le concept des mômes sandwichs, instrumentalisés pour du greenwashing, et rémunérés par la joie de ramasser des mégots et des canettes.
Comme si ce sponsor ne les vendait pas simultanément par palettes. Comme si quelques pauvres m2 nettoyés entre une dictée et un peu de calcul mental, c'était "la planète".
En remontant sur mon vélo avec ça en travers de l’estomac, je suis percutée par quelques mots échappés d’une chanson qui passe sur Radio Mon Pais : «on baise avec les enfers.»
J’aurais pas mieux dit.