À LA RENTRÉE, SI TU REVIENS, JE GRANULE TOUT, Granulaire didactisé (Jargon qui fait sortir de ses gonds)
En tombant sur l’expression « granulaire didactisé », le professeur se fait mal et chope la honte. Il y aurait donc des ressources granulaires didactisées aptes à améliorer son enseignement…Personne ne l’a invité à un stage ou ne lui en a parlé jusque là…
Pendant les vacances, il n’a pas reçu, sur son mail pro, ce message qu’il aurait rassuré :
« À la rentrée, si tu reviens, je granule tout. »
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Mais le granulaire didactisé, c’est quoi, en fait ?
En mode qui-sait-rien, le prof se pose de multiples questions.
Il s’inquiète de savoir si son établissement est un milieu granulaire mouillé ou sec.
L’organisation granulaire n’est-elle pas gênée par un emploi du temps trimestriellisé ?
La granulation de ses actions est-elle aussi efficace le matin que l’après-midi ?
Granuler didactise-t-il le feu ?
L’accès granulaire à sa salle dépend-il de la granulation de l’effectif des classes ?
Quand il a la didactique qui le démange, doit-il granuler un petit peu ?
Est-ce que l’organisation annuelle en trois trimestres est liée au caoutchouc granulaire ?
La mise à l’index du latin lui a-t-elle mis le granulaire et la bague au doigt ?
Est-ce que la réforme 2016 peut être grannulée en 2017 (grave annulée, même) ?
Les couloirs qui mènent à une classe peuvent-ils être considérés comme des canaux granulaires ?
Est-ce que Reticulum endoplasmique granulaire est une insulte ?
Est-ce qu’on reconnaît une structure granulaire au fait qu’elle peut tout transposer ?
À partir de combien d’élèves parle-t-on d’effectif granulaire et non compact ?
À quel âge un professeur parvient-il à un fin niveau de granulation ?
La granulation des cours est-elle plus verte et ouvre-t-elle droit à des crédits d’impôt ?
Jusqu’à quel niveau d’épuisement « des ressources granulaires didactisées » font encore rire un professeur ?