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Billet de blog 7 février 2023

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Chère Newsletter

Chère ? Ou devrais-je dire cuistre ?

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Chère Newsletter,

Enfin, « chère ». Ça c’était avant. Je reprends la plume, agacé. Je t’écris encore et encore. La vingtième fois ? Ou plus. Je trouve ton silence méprisant. Cela fait bien des jours et plusieurs mails que je cherche à te contacter. En vain. Rien. Zéro. L’absence de réponses est là. Et des tas de questions qui m’assaillent.
Qu’ai-je dit ? Qu’ai-je fait ? 
Suis-je spamé ? Suis-je blacklisté ?
Je songe fermement à te laisser tomber, à me désabonner. 
Eh oui, comprends-tu que je me sente blessé, vexé.
Tu m’envoies tes articles, tes revues de presse, tes infos, tes recommandations, que sais-je encore et moi, je ne peux rien te dire en retour.
Tu as mon adresse. Elle fonctionne. Je reçois tout.
Et toi ?
Dans tes écoles de Newsletter, on ne t’a pas mise en garde contre le sens unique, la non-réciprocité ?
Ma confiance s’émousse. Comment faire confiance à celle qui semble ne jamais écouter les autres.
Chère Newsletter, tu te fais trop verticale. Bad news from Jupiter. Ton modèle de communication n’est pas le bon. Il faut revenir sur terre. 
Tu peux t’appeler Newsletter ou Infolettre, ça ne changera rien, si tu gardes tes mauvaises manières.
Tu vas t’aliéner les plus ouverts, les plus sincères.
Tous les « un grand merci !» que je t’ai adressés, les « sympa d’avoir relayé l’info », ou autre «comment fais-tu pour savoir tout ça ?». Il y a ce jour où je t’ai demandé si tu pouvais me dépanner pour un problème informatique. Aucune réponse. 
Sans doute obnubilée par tes taux de clics et d’ouvertures, tu en oublies le lien direct.
Pour terminer, je te livre cette anecdote cuisante. J’avais réservé pour un concert. Le soir, je m’étais rendu dans la salle, impatient d’assister au spectacle. En comprenant que j’avais réservé par la newsletter on m’avait ri au nez. Nul doute. Ces personnes connaissaient bien tes pratiques…

Cette fois-ci, c’est décidé. Si tu ne me réponds pas, là encore, tu vas prendre tous tes putaclics et sortir de ma vie.

À te lire, très vite.

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