Si, jadis, les loups entrèrent dans Paris, c’est au tour du chacal doré de faire son entrée dans l’hexagone. Il a été photographié plusieurs fois.
Ce sont les chasseurs, les premiers, qui l’ont repéré. Puis c’est la Frapna qui l’a vu en couleurs.
Aureus. Canis aureus.
Aureus, c'est le cas de le dire, oui : doré. Il a bon dos. Il prétend que prédater est dans sa nature. Prêt daté ?…En tout cas, il déguise sa richesse en biodiversité. Il est essentiel d'avoir un renard dans le poulailler. Ce mammifère que l’on trouve dans les Balkans, au nord de l’Afrique ou au sud de l’Asie a donc élu domicile en France. Le réchauffement climatique et une succession de gouvernements pour qui "l’ennemi ce c’est pas la finance" expliquent son apparition. On connaît la musique.
Il a son domicile là, le chacal. Charles Trénet aurait aimé. Do-mi-si-la, le do-ré !
Le monde financier fait des émules. La faune aussi a droit à sa biodiversité. Désormais, c’est officiel : la France compte des sans-dents et des chacal dorés. Biodiversité, notre amie, qui voit se croiser la vie de chacal doré et la vie de clocharde.
Le chacal n’est pas très coco, plutôt coyote. Il s'en prend volontiers à l'agneau, petit porteur avec sa petite laine.
Ce canidé ne résiste pas aux clichés : il adore les niches fiscales. Et ce n’est pas un hasard, si sa présence, depuis quelques années, avait été repérée en Suisse.
La ruse de canis aureus, c’est de ressembler au renard : entre sept et treize kilos, sans compter le parachute, doré évidemment.