Calendrier de l’Avent 2023. Chaque jour, une chanson. « J’écoute uniquement les chansons parce qu’elles disent la vérité. Plus elles sont bêtes, plus elles sont vraies. D’ailleurs, elles ne sont pas bêtes. » (Fanny Ardant dans La Femme d’à côté de François Truffaut).
C’est sur l’album "Quebec Love", sorti en 1969, où il reprend, excusez du peu, un poème de Rimbaud, « Sensations ». Les ailes d’un ange est la deuxième piste de l’album. « Le Canada » et « Tout écartillé » (gros succès au Québec) font le joint (sans mauvais esprit, hein ?) avec le poème de Rimbaud.
Si j’avais les ailes d’un ange
Je partirais pour Québec !
Loin de la vague, déjà dépassée, de quoicoubeh, on se plonge avec délices dans une piste mémorable à l’ « axin québécoué ».
Avec cet Old Ange, on n’est pas dans le New Age. Pas de gourou. Un chanteur plein d’entrain, qui envoie danser, qui fait vibrer les mots, les met dans le mille, voire le 600 000.
1969. En plein Peace and Love, dans le sillage de Woodstock. Quitter la Californie pour le Québec. Ange psychédélique ? LeS ailes D'un ange. À manger avec les oreilles.
Je partirais pour Québec !
Avec Charlebois, l’ange passe. On entend ses ailes, moins le moteur de l’avion de "Lindbergh" (1968). Ni celui du « Boeing bleu de mer ».
Québec. Montréal. Partir. Revenir.
Si j’avais les ailes d’un ange
Je partirais pour Québec !
Ou
Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Boeing bleu de mer
Joie, humour (même au cinéma, je me souviens d’avoir ri devant « Un génie, deux associés, une cloche »), jovialité voire joualvialité ?
Je suis un Hell’s Angel à pied.
« Si j’avais les ailes d’un ange », un Québec air…Transworld, Nord-East, Eastern, Western / Puis Pan-American / Mais ché pu où chu rendu
Ah si, à Québec ! Sur les ailes d’un ange.