Le mot "promulguer" n’est pas beau. Tout ce qui est dégueulasse porte un joli nom chantait Alain Leprest (qui l'avait d'abord donné à Foulquier puis avait fait un appel et l'avait repris et buuut !!). Amoco Cadiz, porte-avions, Jean-Marie. Faut croire que le mot "promulguer" n'est pas dégueulasse, alors.
Ça dépend du contexte.
Le dictionnaire Robert s’amuse en rappelant que le verbe "promulguer" est sans doute apparenté au latin mulgere « traire », « presser » (ce qui a donné émulsion). Traite ? Ouah ! La vache ! Avec le préfixe pro- il en serait l’intensif et signifierait « faire sortir en exprimant, mettre au jour ». Promulguer, en droit public, c’est le sens de « faire connaître par tous », rendre exécutoire.
Le mot est aussi employé dans le domaine religieux en parlant d'un dogme.
Un dogme ? Ni totem, ni tabou alors. Ils sont marrants les mots.
Dans une ambiance néo-ultra-libérale, autant mettre le nez au vent et néologiser.
Et "promugler", alors, ce serait un mot-valise (Liliane ! Fais les mots-valises), un nouveau membre de ce vocabulaire détourné, de ce cher dys-lexique. Forgé sur "promulguer" et "remugle", un mot littéraire pour désigner ce qui sent le renfermé. Eh oui, "promugler", ce serait mettre au jour quelque chose qui sent le renfermé, qui est resté longtemps dans une atmosphère viciée, lacrymogénée.
Et "promugler", alors, ce serait un mot-valise (Liliane ! Fais les mots-valises), un nouveau membre du cher dys-lexique. Forgé sur "promulguer" et "remugle", un mot littéraire pour désigner ce qui sent le renfermé. Eh oui, "promugler", ce serait mettre au jour quelque chose qui sent le renfermé, qui est resté longtemps dans une atmosphère viciée, lacrymogénée.
Un mot littéraire. Tiens, « L'évier remugla un hoquet d’eau » écrit Jean Giono dans Eau vive. petite allusion, histoire de se rappeler qu’entre les os usés et les eaux raréfiées, les calculs égoïstes font des ravages.
« Je le fais pas exprès. C'est nerveux... C'est pas moi qui pleure, c'est mes yeux… (Jean de Florette, Marcel Pagnol)