Par mesure d’économie, le 8 mai ne serait plus férié ?
Les feux de forêt se propagent. Ils touchent désormais le calendrier. En plein été, c’est le calengrillé de l’année 2026. 8 mai, Mayday ! Mayday !
« Ça se voit que c’est pas de la maladresse » (« Le fou dans la voiture », Terrenoire)
En plein mois de juillet. Le terrain est sec, prêt à s’embraser. Ni vu, ni connu. À la rentrée, il ne resterait plus rien de ce jour férié ? Que des cendres (enfin, les cendres, c’est plutôt février-mars).
Huit mai, oui mais…
La concomitance avec la mort de Jean-Pierre Azéma, historien de la Seconde Guerre mondiale et spécialiste de Vichy, fait tache.
Allez, le huit mai, le nez dans le guidon. Start-up France et fonce !
La mémoire flanche quand l’être humain planche. Et arbeit…
Le 8 mai, c’est le jour de la capitulation des nazis. Cette mémoire il faut l’entretenir, la rendre active. Et le fait que le jour fut déjà défériérisé par de Gaulle ne justifie rien. En des temps où les néonazis ont pignon sur rue et où les saluts hitlériens deviennent tendance, quel signal, quel message fait-on passer ?
Ce mois de mai serait donc gruyérisé, trop fériérisé. Un mois « où l'on saute de ponts en viaducs de congés » dixit le Premier ministre. Les mots sont mal choisis. C’est mal nommer le 8 mai. Une journée qui a existé parce que des résistants ont fait sauter des ponts (et peut-être des viaducs). Dans la bouche d’autres, ces mots mal enchâssés, on imagine le tollé.
Huit mai, oui mais.
Jour férié ou jour qui ne serait plus férié. Il y a dépôt de gerbes et dépôt de gerbe (vomi qui mal y pense).
Billet de blog 16 juillet 2025
Huit mai, oui mais
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