Toute la ville en parla dyslexiquement. C’était le wetsern de Meine et Sarne. Les Frères Cohen sont con(we)sternés. Gloomy Monday pour les Mowgly. Pas de Baghera. Pas Kipling, qui croire ? Les yairures du tigre étaient fausses. Ni jaune, ni John Wayne. Wetsern de série Z. C’est l’homme qui a vu un félin pour l’autre qui a vu un félin pour l’autre.
Et les empreintes, alors ? Pattes à traces, tout s’est effondré !
Ceux qui avaient vu des pattes de tigre prirent un air bien emprunté. "Je croyais…". All is true, but no Tigre ! Peut-être Tigre Woods à la télé. Mais la blanche neige envahit l'écran. On parle à son mouroir :
- Qui a la vie la plus palpitante ?
- C’est pas toi.
Alors on voit des tigres. On dégrippe sa routine avec des bêtes sauvages. Graisse de tigresse. Allociné, on hallucine des films. «On dirait que je serais dans la savane». Seul en Seine. Marre de marner. Envie d’aventure. Mais c’est un True Tigre de wetsern. Pas un tigre de saloon, mais un chat de salon échappé de son fauteuil. Fauteuil avoué, à moitié pardonné ? Sur les plateaux médiatique, le dresseur de fauves est remplacé par le redresseur de rumeurs de jungle urbaine.
Il faut appeler un gros chat un gros chat. Au milieu des vautours, hyènes de tout genre (sans parler de la retraite chapeau), un présumé tigre fait pschitt. Le tigre accouche de tonnes de papiers et sauve presque la presse. Quel cirque ! On a quand même bien rigolé. Le rire de la jungle : le ‘ti tigre était un ro’minet.