Quand on a dit que le goudron ça faisait plus propre, il n’a rien dit.
Quand on a dit que tout était bon dans le béton, il n’a rien dit.
Quand on a dit « je hais les haies », il n’a rien dit.
Quand on a dit que les zones commerciales étaient bien pratiques, il n’a rien dit.
Quand on a dit que l’avion, c’était l’avenir, il n’a rien dit.
Quand on a dit qu’on pouvait appeler forêt un lieu où sont plantées les mêmes essences, il n’a rien dit.
Quand on a dit que les grands panneaux publicitaires étaient bien utiles, il n’a rien dit.
Quand on a dit que les cités, les tours étaient bien pratiques pour loger en nombre, il n’a rien dit.
Quand on a dit que les éoliennes défiguraient le paysage, il n’a rien dit.
Quand on a dit qu'il y avait une mafia du sable, il n'a rien dit et a même souri.
Quand on lui a fait remarquer que c’était banal de se moquer du matraquage publicitaire et de la défiguration paysagère, il n’a rien dit.
Quand on lui a dit « Le plastique, c’est fantastique ! », il a répondu « oui, et le caoutchouc, super doux ! ».
Enfin quand on lui a dit : "Les Ruches amochent tout !" c’était trop tard.