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La vie des livres n’est pas un roman-fleuve tranquille.
Lorsque le Covid sévissait, dans les bibliothèques scolaires, les livres empruntés étaient mis à l’écart. Remisés. Le temps qu’ils se désinfectent, qu’ils désarçonnent le virus qui connaissait l’alphabet grec et qui les avait pris pour cheval de Troie.
Le Covid étant en congé, une mini-fièvre a fondu sur les livres. Ceux qui dévorent les livres deviendraient par là même insectivores… Ce n’est pas du Kafka. Ce n’est pas une métamorphose. C’est la punaise de livre. Pas celle qui y est. Mais celle que l’on suppose y être. Ce sont les arguments avancés par quelques élèves taquins tentant de passer leur tour de lecture.
"Ça te servira de marque-page" a envie de répondre le professeur.
Et puis il a envie de s’écrier, en mode vade rétro les prétextes, « Punaise ! Lis ! »
C’est vrai, quoi, si les punaises lisent des livres (être sur des pages c’est quand même la meilleure place pour le faire, non ?) et si les cafards font des romans allemands, un élève peut lire un livre pendant les vacances.
Si un débat existe encore sur le sens et la valeur de La Métamorphose de Kafka, l’affaire des punaises de livres trouvera son issue à la fin des vacances. « Oui, oui, Monsieur, on va le lire. »
La punaise aime les recoins sombres. Tiens comme l’ignorance, les préjugés, les excuses bidon…encore que… « Punaises de lit en bibliothèques : la traque commence »
https://actualitte.com/article/60374/bibliotheque/punaises-de-lit-en-bibliotheques-la-traque-commence
Si la punaise survient, j’annule tout ? Ah mais l’article date de décembre 2012.
Frigorifiez, congelez, surgelez, à votre guise, mais lisez. De quoi peut-être se sensibiliser aux différents degrés de lecture d'un livre.