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Billet de blog 25 janvier 2025

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Ces thèses-là. Tesla. On les connaît.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Ces thèses-là. Tesla. On les connaît. Le salut dont tout le monde parle n’est pas lié à un bon jour ou à un mauvais jour. Ce salut ne se fait pas. Jamais. Pas besoin de gloser, de couper les cheveux en quatre : la mèche est visible. Le recours au ralenti, à la VAR est inutile. Inclinaison, plat de la main… Pourquoi ne dit-on pas à ceux qui cherchent des excuses qu’expliquer, c’est justifier. Pourquoi ne leur demande-t-on pas s’ils condamnent ces violences ?

Et pourtant, on prend des pincettes, on modalise. Il ne s’agit que d’une interprétation. Il paraît que reconnaître ce salut, c’est être de gauche. Je plains la droite et ceux qui ne voient que réaction maladroite.

Sinistre salut et tout ce qu’il véhicule. Ces thèses-là. Tesla. La voiture a souvent été embarquée dans des rallyes plus que relous, des sorties de route, des dérapages, des lignes blanches ultra-franchies. Ces thèses-là…Tesla, et puis, bien avant, Ford, Citroën, Renault, la Volkswagen…

Pour certains, aux matins toujours bruns, c’est un appel du pied avec la main. Bras tendu, d’un air entendu.

Et n’allez pas convoquer la Rome antique. Elle n’y est pour rien. Pas plus de salut que de pouce levé. Les idées reçues, les représentations fantasmées ont la vie dure. Le vernis culturel ne maquille rien. Ce bras monte en haut. Ce salut hitlérien est un salut hitlérien. Quand ça connote, ça connote. Ce pléonasme plaît aux nazis.

Il aurait suffi d’un sourire sincère et épanoui célébrant la victoire  en un jour pas plus pur que le fond de son cœur, afin que, éventuellement, chasser ces idées noires et brunes qui reviennent au galop. Ce n’est pas un sourire qui se dessine, mais une rage. Ce geste est un orage mécanique. Du fascisme plaqué sur du vivant.

On a confiance en la génération qui vient et les bébés nés sous X, ex heil-twitter. « Nazis, I hate this guys. » (c’est pas de l’IA, c’est de l’IJ, Indiana Jones). Je ne me trompe pas de salut. Salut, Robert !

Illustration 1

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