Le coronavirus est arrivé, en ce début d’année 2020, avec son cortège terrible de désastres annoncés. Tant et tant d’acteurs de la vie artistique et culturelle pourraient ne pas résister à cette crise sans précédent. Après la sidération qui nous a tous saisi est venu le temps des angoisses pour l’avenir. Il est de notre responsabilité commune de construire le jour d’après. Pour cela, il nous faut tirer les leçons d’un passé récent qui, des « gilets jaunes » à la crise sanitaire, en passant par les dérèglements climatiques planétaires, nécessite de revisiter toutes les politiques publiques, et évidemment nos politiques culturelles. Ce débat doit être ouvert, sans tabou ni certitude. Les acteurs de la vie culturelle y sont prêts, évidemment prêts, tant leur engagement - leur vie ! - est promesse citoyenne.
Le temps du monde fini est bel et bien commencé !
Le jour d’après, dans une crise économique et sociale qui sera dramatique, verra s’affronter deux grandes logiques. Celle du Président du Medef, de l’ultra-libéralisme et de ses avatars, déclinée sur tous les tons : on répare et on repart ; moins de résilience et plus de croissance, moins de normes, moins de contraintes environnementales. Moins de charges évidemment pour plus de production. On sait tous l’issue de cette folie. Après les incendies d’Australie ou d’Amazonie, avec le réchauffement climatique, après cette pandémie, l’issue est inéluctable. Le jour d’après doit prendre la pleine mesure de ces secousses historiques et universelles et en tirer des leçons pour l’avenir. Nous n’avons qu’une Terre, et quand la mer monte en Asie du sud-est, la mer monte aussi en baie de Douarnenez. Quand l’Australie est ravagée par des incendies, le dérèglement climatique se fait aussi sentir en Bretagne. Nous n’avons qu’une humanité, et ce qui nous rassemble - l’humaine condition - est bien plus important que ce qui nous différencie. Un virus qui tue en Chine peut amener des patients à l’hôpital de Lorient.
Quelle est la place de la culture dans ce bouleversement planétaire que nous vivons ? Si nous avons survécu tant bien que mal durant ce confinement c’est grâce à tous ces films, ces livres, ces musiques qui nous ont accompagnés. Des oeuvres de création. Plus que jamais dans cette expérience d’enfermement, il nous est apparu que l’art, les pratiques culturelles, sont des essentiels. Le sens. Le sensible. L’émancipation. Le commun. On ne transige pas avec ces essentiels là. C’était la leçon du Conseil national de la Résistance, jadis. C’est la leçon de l’histoire. C’est devenu plus que jamais la leçon des temps présents. Le sens, le sensible, l’émancipation, le commun doivent être le creuset de politiques publiques ambitieuses et déterminées, nourries par des budgets véritablement à l’échelle de nos responsabilités.
Ce préalable rappelé, que nous racontent les mois qui viennent de s’écouler ?
Le social (construire notre maison commune)
Cette crise a montré que les plus mal payés de la société nous ont permis de continuer à vivre. Pendant que nous étions confinés, ils ramassaient les poubelles, ils étaient présents à la caisse des magasins (sans masques ni protection pendant quelques semaines), ils désinfectaient les bâtiments. Les personnels de santé, et, plus largement, tous les services publics, si disqualifiés parfois, étaient également là, au boulot, et faisaient, eux aussi, tenir la maison commune. Cette attitude nous rappelle (quel contraste !) que des immensément riches, depuis des années, jouent avec le fisc et exportent leurs capitaux pour éviter de payer des impôts. Certains, parmi les mieux payés de notre société, évitent de contribuer à la maison commune... Il y a leçon pour demain. L’échelle toute entière de notre société a tenu parce que les premiers barreaux, ceux du bas, ont tenu ! Ils ont donné l’exemple de la mobilisation, de la citoyenneté, de la solidarité, de la dignité. Eux, les invisibles, les illettrés, les « gens de peu ». Qu’on ne parle plus de ruissellement...
Cette question sociale concerne, plus que jamais, les politiques culturelles. Sans remettre en cause les formidables élans nés de la démocratisation culturelle, ses floraisons magnifiques de salles, de compagnies, de projets, il faut affronter les yeux dans les yeux, la question démocratique. Tant et tant de nos concitoyens estiment que ces lieux culturels, ces esthétiques, ne « sont pas pour eux ». Toutes les études sociologiques le montrent : ceux qui invoquent le «ce n’est pas pour moi» sont issus de ces premiers barreaux de l’échelle, ceux-là même qui ont donné au pays une belle leçon de citoyenneté et d’engagement. Ils sont trop rarement les abonnés des grandes salles qui mobilisent l’essentiel du budget du ministère de la Culture. Ils sont plus fréquemment les usagers - voire les animateurs - de ces lieux modestes du «socio-culturel» et de l’éducation populaire, soutenus, vaille que vaille, par les collectivités locales. Tout cela n’est-il pas à reconsidérer ? Non qu’il faille couper les ailes des grandes salles, si souvent magnifiques lieux de diffusion et de création, mais pour autant, doit-on se satisfaire de cette césure béante qui éloigne, si violemment parfois, les différentes couches de nos sociétés ? Les «hauts-lieux» savent user d’une monumentalité qui écrase et construire des murs symboliques infranchissables sur lesquels se fracassent les lancinants et terribles «c’est pas pour moi»... Il nous faut renouer le dialogue entre le «culturel» et le «socio-culturel», entre les grandes salles et l’éducation populaire. En revenir à l’idéal de Jean Zay ou de Jean Vilar et affronter ce que l’on appelle dans le jargon des politiques culturelles, les «droits culturels des personnes» : comment ne plus seulement «faire pour des publics», mais «faire avec des personnes». Il faut refuser les assignations à résidence, à statut, à condition. Le moment est venu !
Cette question démocratique concerne, ô combien, les enfants et les jeunesses de nos pays. Il y a dans les découvertes et les émerveillements de l’Éducation artistique et culturelle, les prémices de l’émancipation. La découverte d’un livre peut changer le cours d’une vie et substituer la dignité à la condescendance ! Ces combats pour les droits culturels, pour l’Éducation artistique et culturelle, sont majeurs. Il y est question de dignité. De reconnaissance. Enjeux essentiels pour faire société ensemble.
Autre chose, encore. Dans chaque quartier, dans chaque village nous avons vu des démonstrations magistrales de solidarités, d’entraides, issues de la vie associative et de la volonté citoyenne. Le bénévolat ! Un supplétif aimable, sympathique et souriant, de l’économie libérale. Or, là, dans chaque lieu, ces initiatives bénévoles - pour fabriquer des masques de tissu, pour aider des voisins isolés, pour prendre soin des anciens - étaient de première nécessité pour faire humanité ensemble. Cette vie là, loin des chiffres, des mesures et des indicateurs de performance, a été un moteur de relations et de reconnaissance. Loin du capital, et de ses logiques toujours concurrentielles, l’entraide, l’association, le bénévolat, c’est capital ! C’est un autre champ de réflexions pour les politiques culturelles qui nous ramène aux relations entre le « culturel » et le « socio-culturel », entre les professionnels et les amateurs, dans une logique de silos qu’il faut maintenant dépasser. Ouvrons résolument ces chantiers !
Le territoire (être ancré dans un paysage et regarder au loin)
La mondialisation est une extraordinaire richesse, quand le lointain devient proche et que les apports, les regards, les musiques et les vents des ailleurs s’enrichissent mutuellement. Mais les réseaux et les flux ne suffisent pas. Nous sommes des êtres de sens et des êtres sensibles et nous avons besoin de proximité, nous avons besoin de présences. Il faut réapprendre de nos territoires. Sans renier les richesses des ailleurs, il faut renouer avec les richesses de l’ici. Et faire ici ce qui peut l’être. Le vivant a des besoins que le local peut générer, et dont les logiques de marché peuvent nous priver. Nulle idée d’autarcie ou de fermeture, le 21ème siècle doit être un siècle d’ouvertures, de relations, d’échanges interculturels. Les siècles précédents nous ont montré combien, mécaniquement, les nationalismes et les fermetures menaient directement à la guerre et à la barbarie. Tout comme nous n’avons qu’une seule Terre, nous n’avons qu’une seule Humanité.
Pour autant, dans tous nos territoires de vie, n’est-il pas possible de construire des dynamiques plus ambitieuses, dès lors que les vertus de la mutualisation, de la coopération seraient sans cesse promues. Tant de murs à abattre ! Entre les disciplines, les esthétiques et les statuts. Pourquoi en rester encore à des segmentations de pratiques issues d’un temps ancien ? Au nom de statuts ? Les professionnels, ici, et les amateurs, là ? Danses et musiques traditionnelles, pratiques amateures, d’un si haut niveau d’exigence en Bretagne, ne sont pas soutenues par le ministère. Pourquoi ? Construisons les passerelles et les ponts ! Sortons des lieux consacrés. Investissons l’espace public, les places, les jardins, les ronds-points, les lycées, les quais, les digues et les champs ! Privilégions le territoire, et au sein de ces espaces vécus, osons les coopérations. Remettons l’art et les artistes, remettons le projet culturel au centre du jeu !
De la Cop 21 de Paris à la Cop 26 en préparation, en passant par la Breizh Cop, l’urgence des transitions environnementales s’est-elle véritablement imposée ? Ce n’est pas certain, avouons-le !
Ce combat est vital pourtant et concerne tous les champs de la vie sociale, économique et culturelle. Tous. Dans le domaine culturel, il faut analyser nos pratiques à cette aune. Bilans carbone, coûts de production, relations à la proximité... Chantier si vaste, si stimulant, si prometteur aussi, sur lequel nous devrons beaucoup travailler.
Le temps (ouvrir les espaces-temps dont nous avons communément besoin)
Participer, s’impliquer, s’informer, se documenter, débattre, tout cela pose la question du temps. La citoyenneté, l’émancipation, c’est aussi une question de temps tout comme la création. Face à l’accélération, la compétition, la croissance chiffrée, face à la tyrannie de l’urgence qui nous conduit à réagir, seulement réagir, qui nous conduit à tweeter et à ramasser en quelques signes des propos qui se veulent pertinent face au complexe du monde, il faut poser la question de notre rapport au temps. L’accélération permanente, c’est la perte du sens, la perte de tous les sens !
Artistes et acteurs culturels aussi sont engagés dans ces spirales que les politiques publiques encouragent parfois : logiques chiffrées du nombre des dates, des jauges à remplir, des créations à multiplier. Implacable système de l’offre, spirales incessantes. Frénésies. Et si nous réfléchissions, tous ensemble, à cette immédiateté qui nous entraîne, à cette urgence qui nous dévore ? Et si nous affirmions tous ensemble que la lenteur est aussi une vertu ?
La démocratie (pour l’ici et le maintenant)
Pour finir, la crise que nous vivons montre les limites des gouvernances verticales. L’efficacité de l’action publique vient de la coopération des collectivités publiques. Un grand État centralisé est-il capable de parfaitement gérer de telles crises, en pays démocratiques ? Évidemment pas et plusieurs épisodes de la gestion de cette crise doivent nous alerter. À la verticalité du «je», on doit préférer le «nous», le dialogue, le compromis, et à vrai dire, la confiance. Un Plan de relance est en débat, actuellement. Un de ses chapitres concerne la vie culturelle. Serait-il incongru de penser que les décisions du ministère et de ses différents opérateurs, le CNL, le CNC, le CNM, seraient fructueusement enrichies par les apports, les connaissances, les expertises, des collectivités territoriales ? Or, c’est la leçon des temps passés : une permanente méfiance à l’égard des élus territoriaux, suffisance et condescendance en bandoulière. Les «experts» qui sortent très peu du centre de Paris connaissent-ils vraiment, intimement, leur pays ? Oui, sur des dossiers faits de graphes et de tableaux. Mais nous ne vivons pas dans des dossiers. Nous vivons dans des territoires, tous différents, tous singuliers, tous universels, mais jamais réductibles à des notes de synthèses ou à des chiffres parce qu’un territoire, c’est de l’humain. Respecter, c’est écouter. Et pas seulement édicter.
Notre démocratie est à réinventer. C’est une leçon magistrale de cette crise du coronavirus.
Et si la démocratie culturelle faisait - enfin - confiance aux acteurs comme aux territoires ?
Co-construisons les politiques culturelles avec les réseaux concernés. Imaginons de véritables pactes girondins, ambitieux, novateurs, laissant à l’État le régalien et confiant (confier et confiance ont bien même racine) aux territoires la structuration, le développement et l’animation culturelle. La Bretagne y est prête, sans préalable et sans tabou ! Et que vive la subsidiarité !
La démocratie, c’est aussi l’équité. En la matière, l’État doit avoir un rôle majeur. Selon les études du ministère de la culture, la Bretagne est très fortement sous-dotée par le ministère, mais ces travaux constatent l’iniquité sans y répondre. C’est injustifiable et d’autant plus injustifiable que dans l’histoire l’État a freiné toute décentralisation, au nom, justement, de cette équité dont il serait, lui et lui seul, le garant... Équité que ne respecte pas le Ministère de la Culture ! Pourquoi les acteurs culturels bretons seraient-ils moins financés que d’autres ?
Et si la Bretagne était lieu de préfiguration et d’expérimentation de ces nouvelles politiques ?
Récemment, le Président de la République demandait aux acteurs culturels de se réinventer ! Le propos pouvait sembler discutable, tant une immense majorité d’entre eux ne cesse de le faire. C’est même le moteur de leurs vies. Par contre, si le Président visait directement les politiques publiques de la culture (et particulièrement les politiques menées par le ministère de la culture), il avait entièrement raison ! Cette réinvention est absolument nécessaire aujourd’hui. Elle ne pourra faire l’économie de quatre grandes questions : le social, le territoire, le temps, la démocratie.
On ne peut pas faire comme si rien ne s’était passé, ni gilets jaunes, ni incendies ravageant la planète, ni coronavirus. Comme si la Terre n’était pas menacée. Comme si tout allait recommencer.
Réfléchissons ensemble, acteurs de la vie artistique et culturelle, élus, passionnés, citoyens, bénévoles, et construisons les bases de politiques culturelles nouvelles adaptées aux exigences des temps présents. Imaginons à l’échelle régionale des « états généraux » itinérants, qui sillonnent des territoires aux problématiques diverses et qui rassemblent tous ceux qui participent à la vie culturelle mais aussi tout ceux qui s’en sentent exclus. Ces « états généraux » itinérants seront organisés sous l’égide de la « Conférence territoriale d’action publique » – Culture, la CTAP Culture, coordonnés et animée en Bretagne par la Région et la DRAC. Travail d’éducation populaire, travail d’écoute et de tissage. Personne ne dispose de la vérité. Condorcet le disait, les amis de cette vérité ne sont jamais ceux qui prétendent la détenir, mais évidemment ceux qui la cherchent. Nulle certitude, nulle leçon à donner, nul procès à instruire, juste une démarche collective pour tenter, simplement tenter, d’être à la hauteur des enjeux, à la hauteur de notre humanité.
Liste des premiers signataires :
Jean-Michel Le Boulanger, écrivain et 1er vice-président du Conseil régional de Bretagne en charge de la culture et de la démocratie régionale.
Simon Gauchet, metteur en scène et directeur artistique de l’École Parallèle Imaginaire
Benoît Careil, musicien-producteur et adjoint à la culture de la Ville de Rennes
Alan Stivell, auteur-compositeur-interprète et musicien
Jean-François Le Corre, producteur de cinéma, Vivement Lundi !
Gilles Padovani, producteur de cinéma
Charles Quimbert, chanteur, directeur d’association culturelle
Françoise Sourdrille, vice-présidente Culture du Conseil départemental d’Ille-et-Vilaine
Bernez Rouz, président du Conseil culturel de Bretagne
Caroline Raffin, directrice du Fourneau, Centre national des arts de la rue et de l’espace public-Bretagne
La Grande Boutique, centre de création - Le Plancher, scène du kreiz Breizh
Brigitte Chevet, autrice-réalisatrice, administratrice de la Scam, présidente de la commission culturelle
Galapiat-cirque
Charlie Windelschmidt, metteur en scène, Compagnie Dérézo
Bernard Le Noac’h, directeur Très tôt Théâtre
Gérard Bricet, président de la Fédération régionale des MJC de Bretagne
Gilles Padovani, producteur cinéma, Mille et Une Films
Magali Julien, directrice artistique et culturelle d’une scène de territoire
Le Logelloù, centre d’exploration et de création artistique
Philippe Ollivier, artiste musicien
Camille Kerdellant et Rozenn Fournier, Compagnie KF association
René-Claude Migaud, artiste-peintre, président du Collectif Arts de Bretagne
Adeline Le Dantec, productrice, les 48e rugissants production
Michel Guilloux, président de la Cinémathèque de Bretagne
Jean-Jacques Rault, auteur-réalisateur, Directeur de Ty Films-Mellionnec
Céline Dréan, réalisatrice
Philippe Ramel, président de Bretagne-Culture-Diversité et du Cercle celtique de Rennes
Charles Quimbert, chanteur, responsable associatif
Laura Fouqueré et Cyril Ollivier, Compagnie l’Unanime
Philippe Guilloux, réalisateur-producteur cinéma
Mathieu Lamour, directeur d’une association culturelle
Le collectif Lynceus
Dominique Chrétien, créateur et accompagnateur d’artistes
Yvonne Prêteseille, membre fondateur de « Bécherel, Cité du Livre »
Jonathan Le Guennec, responsable associatif
Flora Diguet, actrice et metteuse en scène, co-directrice artistique du Groupe Odyssées
Marie Thomas, comédienne, co-directrice artistique du Groupe Odyssées
Romain Brosseau, comédien, co-directeur du Groupe Odyssées
Julien Cornic, directeur de Ti ar Vro Treger-Goueloù
Association Rue des arts
Etienne Cabaret, musicien, et les Musiques Têtues
Véronique Godec, présidente, et Fabrice Bassemon, directeur, Association Clair Obscur
Eric Prémel, écrivain, réalisateur
Herri Gourmelen, responsable associatif
Guillaume Kozakiewiecz, cinéaste
Fred Prémel, producteur cinéma, Tita productions
Loïc Josse, auteur
Sonia Lassaigne, responsable d’association culturelle
Dominique Cornillaud, maire-adjoint Janzé
Antoine Le Bos, directeur Groupe Ouest
Christian Rouaud, réalisateur et écrivain
La Compagnie Ocus
Paul Robert, président de la Fédération régionale pour la culture et le patrimoine maritime
Jean-Pierre Thomin, président de la Fédération Kanomp Breizh
Catherine Saint-James, conseillère régionale de Bretagne
Yann Le Boulanger, président de la Nuit de la gavotte
Philippe Baron, auteur-réalisateur
Mathieu Courtois, producteur de cinéma
Bénédicte Pagnot, cinéaste
Thierry Ménager, directeur de MJC
Elie Barbeau, directeur de l’Ecole de Musique du Pays du Roi Morvan
Valérie Malavieille, gérante d’une entreprise de production de cinéma
Nono, dessinateur
Jean-Jacques Le Roux, directeur Phakt
Réseau ACB, art contemporain en Bretagne
Anne Maréchal, déléguée à la culture, conseil départementale du Finistère
Francis Rollet, plasticien
Chantal Gouesbet, peintre
Ellem, artiste graveur
Hugues Tupin, conseiller municipal et communautaire de Douarnenez
Dominique Launat, psychologue retraité, membre d'Au bout du plongeoir
Rosalie Tsai, directrice-adjointe et programmatrice de Lieux Mouvants
Antoine Tracou, réalisateur
Stéphanie Pommeret, plasticienne
Corto Fajal, réalisateur
Claudie Poirier, gérante de La Mutinerie SARL "Bretagne In’Finis-terrae"
Kristell Menez, Auteure-réalisatrice
Carol Meyer, directrice du festival Art Rock
Pierre Morvan, Président du Festival du Chant de Marin - Paimpol
Brieuc Caouissin, musicien et porteur d’un projet de tiers lieux culturel à Pont-Aven
Yann Honoré, compositeur interprète et musicien
Martine Geffrault-Cadec metteur en scène de compagnie la pointe du jour
Guillaume Saint-James, Saxophoniste-Compositeur
Philippe Férec : Musicien - Compositeur - Arrangeur
Sonerien DU, Groupe de Fest-noz depuis 1972
Michel Rostain, Écrivain
Gérard Belbeoch, Batteur/Chanteur
Pascal Gallois, musicien-chef d’orchestre, directeur artistique les Musicales de Quiberon et les Voix des Cairns
Françoise Pencalet, élu municipale et communautaire de Douarnenez
Philippe Krümm, Journaliste voyageur.
Mathieu Sérot, Musicien professionnel - Collectif des acteurs du Fest-Noz
Georges Le Cam, cogniticien
Capucine Jaussaud, chargée de diffusion
Jennifer Aujame, artiste, auteure, documentariste, vidéaste, Hatha Yoga instructor
Yvette L’Hostis, présidente du Centre Culturel du Goëlo "Anjela Duval" de Paimpol
Marc Clerivet, chanteur, enseignant et chercheur
Isabelle Le Corff, universitaire
Tudi Kernalegenn, chercheur en science politique
Pauline Merdy, Association Swello, Accompagnements et productions artistiques dans les musiques actuelles
Josiane Cueff, cheffe de projets culturels
Nadine Beaulieu, chorégraphe, compagnie Dynamique Du Mouvement
Brigitte Trémelot et Denis Madeleine, Cie Pied en Sol
VERSION 14, compagnie rennaise
Yoann Pencolé, marionnettiste et metteur en scène, compagnie Zusvex
Le collectif Bretagne(s) World Sounds
Agathe Louis, présidente association culturelle
Céline Kerdat, directrice d'un centre culturel
Anne Decourt, directrice du Sablier, Centre national de la marionnette (en préparation)
Elisabeth Péron, ensemblière pour le cinéma et la télévision
Michaël Chéneau
Le bureau des Assemblées Galèzes
Matthias Groos, chorégraphe de la Cie 29.27
Loïc Le Naour président du festival de la cité des Hortensias
Denis Grünzig
Gérard Mourrain, président de la Fête des Brodeuses à Pont l’Abbé
Denis Herve, festival folklorique de Dol de Bretagne
Aliette Averty, vice-présidente des journées culturelles bretonnes de La Baule ; présidente du comité interceltique de jumelage de Guérande-Dolgellau
Jean-Marie Goater, éditeur
Claire Lucas, responsable d’associations patrimoniales
Jean-Pierre Bricet, Membre de l’association BA
Laure Catherin: actrice et metteuse en scène, responsable artistique de LaDude
Coop Breizh
Lisa Diaz, réalisatrice
L'image qui Parle - association culturelle, artistique et sociale à Paimpol
Réjane Louin
Marie Laurence et Franck Delaunay, producteurs documentaire, Candela productions
Denis Corbel, responsable au sein de notre association du Bagad de Rhuys
Tristan Gloaguen, danseur, sonneur et directeur d'une association culturelle
Marianne Bressy, réalisatrice et directrice artistique du festival documentaire Images de Justice
Martine Decroix, Travailleur Social
Frank Cassenti cinéaste et musicien
Samuel le Gaouyat, vice-président Guingamp Paimpol Agglomération
Viviane Le Guellec , administratrice association Très Tôt Théâtre
Sylvie Le Quéré, Auteure, artiste chorégraphique
Anne Gouerou, documentariste / sevenerez
Diane Giorgis, autrice - comédienne et metteuse en scène, fondatrice de la Compagnie L'Artère et co-fondatrice de l'association Des idées plein la Terre
Ali Khelil, comédien, auteur et metteur en scène
Compagnie Après le Mur
Patrice Goasduff, co-directeur du centre d’art contemporain 40mcube
Marie Charlotte Biais, comédienne et metteur en scène
Didier Olivré, Photographe
Compagnie On t'a vu sur la pointe
Mériadec de Gouyon Matignon
Valérie Grandmougin Cie Schpouki Rolls
Jean-Louis Le Vallégant, artiste
Thierry Machard
Marcel Glever, ethno-sociologue, président de la fédération Goueliou Breizh
Amélie-Anne Chapelain , productrice culturelle
Juliette Bouchery, scénariste et comédienne
Dimitri Boutleux, Ingénieur paysagiste, urbaniste, concepteur
Christophe Correc, musicien, professeur de musique traditionnelle
Julien Le Vu, ingénieur du son
Hughes Germain, créateur sonore
Mado Le Fur, régisseuse et chef de file cinéma
Gisèle Garreau
Kévin Colas, musicien et coordinateur pédagogique de l'école de musique des Menhirs au Sel de Bretagne
Lionel Jaffrès, metteur en scène et directeur artistique - Le Grain, Brest
Régis Huiban, musicien
Jean-Yves Dagnet, auteur-réalisateur
Philippe Colas, ouvrier viticole, bénévole au festival Hellfest, association Animaje
Mathieu Delamarre, musicien enseignant
Gérard Alle, auteur-réalisateur
Sophie Coudray, professeur d'anglais
Aurélie Rousseau - Chambard, Directrice Générale de TVR, Vice - Présidente du Conseil Culturel de la Région Bretagne
Gwenola Le Bris, consultante communication
François-Xavier Ruan, directeur du festival Bordures, à Langon
Rodolphe Rohart, président du Festival de cinéma de Douarnenez
Gwenaël Goulene, artiste, musicien, enseignant, compositeur et arrangeur
François Cornic, responsable d'un service action culturelle, musicien, comédien amateur
Hélèna Cadiet, professeure des écoles
Robert Posnic, enseignant
Paol ar Gov
Jacki Pilon, Galerie d'Art du Linkin, Perros-Guirrec
Myriam Jégat, auteure-photographe
Thierry Olivier, militant culturel
Christiane Oillic, directrice de l’action culturelle
Benoît Mercier, artiste plasticien, Dinan
Anthony Quéré, auteur-réalisateur, producteur aux 48èmes Rugissants productions
Laurence Broydé, artiste visuelle, Nantes
Dominique Jézéquel, directrice, Act'art
Bruno Geneste, écrivain et poète, directeur de la Maison de la Poésie du Pays de Quimperlé et du Festival de la Parole Poétique "Sémaphore"
Loïc Bodin, sculpteur,directeur artistique de l’association Les ailes de Caïus
Meryl Hugues, Freelance communication dans le secteur culturel
Aurélie Angebault, Productrice, Vivement Lundi !
Laurence Dupré, responsable de production Costumes, Décoratrice
Julie Bonnaud, artiste plasticienne
François Le Tual
Yves Leroy, auteur
Glenn Jegou, directeur artistique de Skeudenn Bro Roazhon et créateur du festival Yaouank
Guirec Zéo, chargé de médiation culturelle
Claudine Perron, bénévole active d'associations de culture bretonne
Bertrand Menguy, artiste auteur plasticien, cofondateur des Moyens du Bord et de l'Urgence de l'Art
Thierry Prat, Photographe
Yannik Bigouin, élu municipal de Plouguerneau, dirigeant associatif
Bouèb / alias Stéphane Guiral, coordinateur des Ateliers Du Vent - collectif d'artistes et lieu de convivialité - Rennes
Le réseau Hybrides - Coordination régionale des Lieu intermédiaires et indépendants en Bretagne
Lanig Jumel, administrateur Bodadeg ar Sonerion
Françoise Le Maout, directrice centre de bilan de compétences
Arnaud Platel, conseiller municipal de Plomelin
Gildas Sergent, danseur et administrateur associations culturelles
Patricia Allio, auteure-metteure en scène, réalisatrice, directrice du Festival ICE
Nolwenn Korbell, chanteuse-comédienne
Christian Ryo, directeur du Festival de cinéma de Douarnenez
Gwenn Abgrall-Servettaz, trésorière de l'association d'enseignement musical "Atelier Musical de Carnac"
Cyrille Baron, coordinateur de pratiques artistiques et culturelles à La Paillette et président de Swap-Music à Rennes
Anne Borry, maire d'Arzano
Alexandra Aylmer, secrétaire générale, a.c.b - art contemporain en Bretagne
Frédérique Calvez, présidente association Adimplij
Anne Langlois, codirectrice de 40mcube
Benjamin Vanderlick, photographe Ethnologue
Fabrice Dugast, auteur-réalisateur
Pierre Livory, écrivain
Isabelle Moign, comédienne, poète écrivain, Moëlan sur mer
Yan Bol Chevrel, responsable bénévole du Festival Interceltique de Lorient
Mona Bras, conseillère régionale de Bretagne, thérapeute, druide à la Gorsedd de Bretagne
Lomig Le Lu, festival de kleg
Serge Falézan, président C'hoarioù Treger (jeux de force bretons) et responsable du centre de valorisation des jeux bretons Deus da C'hoari à Plougonver
Yvon Étienne, auteur compositeur interprète
Gaby Bizien, musicien, ancien responsable du Pôle régional des Musiques Actuelles du Nord-Pas de Calais
Gilles Renaud, production, communication, partenariats événements culturels
Ronan Le Tutour, régisseur Général - Spectacle Vivant
Hervé Alexandre, producteur, Matsylie Productions
Christine Garaix, bibliothécaire à Pontivy
Association Polyculture, organisatrice du Festival Arts des villes Arts des champs, Malguénac
Hubert Budor, réalisateur
Association C.A.C.T.U.S. Quimper, collectif associatif au service des artistes vivants à Quimper
Léna Jaffré, assistante mise en scène
Anaëlle Riou, chargée d'éducation artistique et culturelle
Laurence Davout Lamour, docteure en sociologie, responsable du réseau Socioscope
Pol Huellou, artiste et syndicaliste
Pierre-François Bonneau, auteur
Gildas Drean, militant associatif et syndical
Marie Bout, comédienne, Compagnie Zusvex
Philippe Le Goff, maire de Guingamp
Marion Deniaud, chargée d'action culturelle et de l'accessibilité
Yann Malau, auteur compositeur interprète
Yves-Bertrand Mahé, administrateur de la Cinémathèque de Bretagne
Yves Lainé, écrivain, Nantes
Flore Augereau, Julie Michel, Juliette Dauzet, Louise Mafféis, Nicolas Bernard, Romain Favretto et Céline Aufray, compagnie les Veilleurs au Grain
Sophie Lecomte, citoyenne de l'ici, médiatrice et artiste
Thomas Cloarec, directeur artistique / metteur en scène - TEATR PIBA
Candice Veron - Braque, présidente de la Mysterious Opus Cie
Youenn Peron, musicien et syndicaliste
Fatima Leghzal, artiste chorégraphique - Cie Dounia
Julie Le Feunteun, artiste conteuse Cie Liratouva
Anne Phélippo-Nicolas, conseillère municipale de Séné, membre du bureau de la FNCC
Yves Jacob, sonneur, membre de EBO, Lorient
Juliette Loray - musicienne, professeur de chant
Murielle Fourn
Bruno Sinquin, animateur
Nolwenn Champagne, conteuse
Marie Le Gall, autrice
Renan Rousseau, consultant
Aurélien Le Feuvre, juriste en propriété intellectuelle
Morgane Nydegger, bénévole
Loïc Le Meur, maire honoraire de Ploemeur et ancien Conseiller général du Morbihan
Anaïs Blais, Gesticulteurs
Christian Guyonvarc'h, auteur et créateur graphiste
Jacques-Yves Le Touze, président du Comité Bro Gozh
Anne Le Moal, Galerie d'art La Corne au Fer
Armelle Le Guillou, kenurzhierezh - coordinatrice Kanomp Breizh
Philippe Lucas, réalisateur films documentaires
Sylvie Daniel, communication secteur culturel
Yano Benay, co-président de la FédéBreizh
La FédéBreizh, Fédération des Arts de la Rue en Bretagne
Association Courts en Betton (Festival du film de l'Ouest / R.A.P.A.C.E.)
Antoine Lareyre, Directeur artistique Association Courts en Betton
Philippe Janvier, musicien, sonneur, transmetteur/enseignant
Alain Aubert-Dechartre, cinéaste
Kevre Breizh Kenaozadur sevenadurel Breizh / Coordination associative culturelle de Bretagne/Parmenerie des souétes qhulturales de Bertègn
Karen Laroche, coordinatrice de festival
Yves Juin, ancien responsable syndical
Sophie Chénet- Bénédicte Jucquois, Compagnie Caméléon
Catherine Daniélou-Le Brun, co-présidente Antipode MJC Rennes et les membres du Conseil d'administration
Julie Leveugle, accompagnatrice de projets événementiels chez Marine et Loire Croisières
Armel an Héjer – auteur-compositeur–interprète, musicien et responsable associati
Katell Hartereau et Léonard Rainis, chorégraphes
Jacques Chérel , président du Festival de films Pêcheurs du monde de Lorient
Yannig Robin, Maire de Plouguerneau
Ronan et Patrick Tanguy, président et directeur général de la société 142 mille lieux, éditrice de la revue ArMen
Gaëtan Crespel, directeur de Dastum
Porchel Didier, comédien
Eric Le Vergé, artiste plasticien
Frédéric Le Coze-Sarafian, metteur en scène et chargé des projets artistiques et culturels éducatifs de la Cie (Re)naissances Théâtres
Floriane Le Coze-Sarafian, agent administratif au MINARM et présidente de l'association (Re) naissances Théâtres
Jakez ar Borgn Artiste
René Kerouanton, président Compagnie théâtrale Ar Vro Bagan
Benoît Gaudiche, musicien
Alex Le Forestier pour l'Armada Productions
Samuel Rossier, co-fondateur de la Cimenterie
Ronan Le Fur, responsable artistique de la compagnie de théâtre Gigot bitume
Françoise Ramel, conseillère municipale à Pontivy
Bernez Jestin, kengadoriad/co-président Fédération culturelle SKED, Brest
Andoni Aguirre, pianiste, Directeur • Festival des Semaines Musicales (Kemper)
Marie Uguen, artisan
L'association ADAO, Association pour le Développement des Arts de l'Oralité
Katell Stéphan, présidente de La Paillette, Maison des jeunes et de la Culture à Rennes
Valérie Leroux, directrice de La Paillette, Maison des jeunes et de la Culture à Rennes
François Verdes, président de Bretagne en scène(s), et Bretagne en scène(s)
Jean-Louis Fouassier, pour la compagnie Les Oiseaux de Passage
Hervé Le Nost artiste et enseignant EESAB Quimper
Sheilla Laclusse, artiste plasticienne et enseignante à l'EESAB site de Quimper
Angélique Lecaille, artiste plasticienne
L'âge de la tortue
Le Bihan Anne-Marie, salariée de la poste
Nicolas Radin, directeur Artistique
Auguste Coudray, président du Festival Photo, La Gacilly
Philippe Noëllec, enseignant et référent Culture en Lycée
Strollad Madarjeu, compagnie de théâtre
Julie Kerlan, productrice audiovisuelle, Bleu Iroise
Norbert Guihéneuf, militant culturel
Serge Steyer, réalisateur et directeur du média en ligne KuB KulturBretagne
Thomas Guentch, producteur audiovisuel
Paul Manate, auteur réalisateur
Solange Reboul, co-directrice du Centre d'art GwinZegal
L'Arbre, Association des Auteurs Réalisateurs en Bretagne
Frédérick Laurent, scénariste et réalisateur
Marine Mane, artiste, metteuse en scène, chorégraphe
Les Moyens du Bord, association d'art contemporain
Richard Louvet, artiste, graphiste, enseignant
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