En date du 16 juillet, une douzaine de fermes sont touchées par la Dermatose Nodulaire Contagieuse en Savoie, plusieurs fermes sont en observation. Cette maladie touche uniquement les bovins. Transmise par les mouches et les taons, elle est contagieuse. Cependant, elle est non transmissible à l’homme, les produits (lait et viande) restent consommables (et du reste les pouvoirs publics ont levé l’obligation de pasteurisation du lait, deux jours après l’avoir imposée).
D’origine africaine, affectant aussi les troupeaux du Proche et Moyen-Orient, et du sud-est de l’Europe, présente en Italie depuis 3 semaines, c’est la première fois que cette maladie touche la France. Une grave épidémie a touché la Grèce en 2016 qui a réussi, grâce à une forte politique de vaccination, à la faire disparaître et éviter son expansion au reste de l’Europe à l’époque. Cette contention européenne n’aura donc tenu que 10 ans, tant les facteurs favorisant son expansion sont forts, au premier rang desquels, le réchauffement climatique, la multiplication des échanges internationaux (qui véhiculent les mouches porteuses), la fragilité de la résistance immunitaire des animaux souvent poussés par des stratégies productivistes occidentales.
Il est aujourd’hui très probable que cette épidémie se développe très rapidement dans nos régions françaises avec toutes les conséquences qu’elle va engendrer, mortalité des animaux, perte de production, stress et dégradation des conditions de travail pour les éleveurs.
Le taux de mortalité des animaux touchés varierait de 5 à 45% selon les pays, les races d’animaux, les différentes crises[1]. Une grande documentation existe sur le sujet. Certes, les races élevées en France ne sont absolument pas immunisées naturellement face à ce virus, elles risquent donc d’être lourdement touchées. Mais, lorsqu’elles sont bien nourries, bien élevées, elles peuvent avoir des atouts pour développer des résistances à l’épidémie (rappelons-nous Pasteur : « le microbe n’est rien, le terrain est tout »)
En tout état de cause, il faut agir et fortement. Mais agir fortement ne veut pas dire tête baissée. Après les pratiques aveugles (comme l’abattage massif, récent de 19 millions de volailles dans l’Ouest par exemple), la lutte contre cette épidémie doit, en 2025, être exemplaire et changer de méthode pour s’adapter à la situation climatique et zootechnique dont on peut être sûr, malheureusement, qu’elle perdure et s’aggrave comme la présente canicule nous le démontre. Évitons les coups d’épée dans l’eau et les solutions qui n’auront qu’un effet à court terme sans prendre en compte la complexité de nos écosystèmes, ces écosystèmes dont nous faisons partie et dont nous dépendons.

Agrandissement : Illustration 1

Aujourd’hui, le risque est, qu’en réponse à l’épidémie, l’intervention de l’État et des institutions soit prioritairement l’abattage total, à grande échelle, et la désinfection par épandage massif d'insecticides. Cette stratégie est poussée par deux facteurs :
- Les pensées et pratiques « hygiénistes » et radicales d’une doctrine vétérinaire et médicale du siècle dernier, alimentée par et alimentant une forme de « peur-panique » publique.
- La volonté de préserver coûte que coûte l’exportation de bovins et de fromage. Cet objectif de commerce international imposerait de tuer à grande échelle pour permettre à la France d'apparaître “pays indemne”. La recherche d’une immunité naturelle progressive et/ou via la vaccination (qui nécessite un délai de 21 jours d’incubation pour être efficace) ne le permet pas (voir propos de la ministre de l’Agriculture, ce 8 juillet)
Déjà, des troupeaux sont abattus en Savoie, plongeant des éleveurs dans des drames humains, sociaux et économiques : perte d’activité, stress émotionnel face à des animaux sacrifiés non malades vis-à-vis desquels les éleveurs se sont investis chaque jour depuis des années, visant leur bien-être, auxquels ils se sont attachés, mais aussi disparition d’un patrimoine génétique amélioré, dans certaines fermes, depuis plusieurs générations... Et si l’épidémie augmente, ce sont à terme des drames socioéconomiques à l’échelle des territoires spécialisés dans l’élevage bovin en entier.
Cette radicalité des méthodes a montré ses limites et au 21ème siècle, nous savons que nous n’avons qu’« une seule santé » (« one health planétaire »), que notre propre santé dépend de la santé des écosystèmes globaux et que toute intervention a des conséquences et impacts positifs et négatifs. Nous devons donc aujourd’hui, avoir une approche de sang froid avec précaution et ouverture, privilégiant la santé globale plus que le commerce international, en associant toutes les personnes concernées et en prenant en compte l’ensemble du vivant.
Nous pouvons évoquer des pistes d’actions alternatives dans de nombreux domaines, visant en premier lieu à favoriser l’immunité progressive des animaux (et la nôtre !) afin d’obtenir une capacité de résistance supérieure générale (dont nous aurons, tous, bien besoin dans les années à venir). Quelques exemples non exhaustifs à étudier et évaluer ensemble :
- L’abattage ciblé des bêtes malades (recommandé par l’EFSA, autorité européenne de sécurité des aliments 2016), plutôt que l’abattage total du troupeau (« dépeuplement ») ou pire encore, l’abattage préventif. (Il est très probable qu’un abattage total des troupeaux tue plus de bêtes que la maladie elle-même…).
- La mise en place rapide de procédures de quarantaine.
- Une campagne de vaccinations immédiate et à grande échelle, ainsi que le développement des filières de production de vaccins en Europe et la constitution de stocks conséquents.
- La prévention des conséquences de piqûres d’insectes par des modes qui n’affectent pas ou peu les autres espèces dont les fermes et nous-mêmes avons besoin.
- Le renforcement de l’immunité des animaux en revoyant leurs modes d’alimentation, leurs conditions de vie et en diminuant la pression du productivisme.
- L'homologation des laboratoires locaux pour des campagnes de tests plus rapides et au plus près des élevages. Ainsi que le renfort des équipes vétérinaires du territoire afin d'assurer un meilleur suivi des troupeaux.
- Le soutien social, humain, psychologique aux paysans et paysannes et aux fermes touché.e.s.
- Le soutien financier aux territoires et aux éleveurs qui vont être lourdement pénalisés, victimes de l'abattage de leurs troupeaux, de la perte de patrimoine génétique et des pertes d'exploitation (en activant tous les moyens pertinents, dont la neutralité fiscale des indemnisations)
- Le déblocage de la vente des fromages (interdite à 3 coopératives du secteur) et une campagne de communication pour rassurer les consommateurs, alors que la baisse de consommation de fromage, pourtant inoffensive pour la santé humaine, est déjà sensible.
Au-delà de ces premières pistes, l’enjeu est de réviser les politiques sanitaires par un dialogue élargi pour les vérifier, les tester, les enrichir, les mettre en œuvre... et inventer d’autres formes de lutte et d’élevage, basées sur une approche vétérinaire et sociale holistique et systémique (intégrant notamment l'orientation de la sélection génétique vers une meilleure résistance aux maladies, le développement des chaînons manquants des filières d'élevage -engraissement, abattage, transformation- en France pour s'émanciper de l'exportation d'animaux vivants, ...).
Certes, ce dialogue prend du temps mais nous sommes tous responsables de ne pas l’avoir pris avant. Prenons-le maintenant et surtout, ne le renvoyons pas à plus tard, une fois de plus !
Nous sommes capables d’être efficaces en travaillant de manière concertée et coopérative, en utilisant l’intelligence des agents de nos services publics (DDTESPP, INRAE...), et en nous appuyant en premier lieu sur le savoir et les compétences des paysans éclairés, acteurs majeurs et centraux de notre alimentation et de nos immunités à moyen et long terme. Les écarter de la solution, serait à nouveau perdre le temps du moyen et long terme, serait à nouveau perdre en souveraineté alimentaire locale et nationale.
Nous demandons donc à l’État (préfets, ministre, services vétérinaires, recherche publique ...), aux responsables syndicaux agricoles, aux collectivités locales de se mettre très rapidement autour de la table, pour trouver ensemble les bonnes solutions en « profitant » de cette épidémie pour réviser les politiques sanitaires et construire ensemble, des stratégies concertées autour du concept “d’une seule santé”.
Les professionnels, les responsables politiques et citoyens que nous sommes sont prêts à apporter leur soutien pratique et opérationnel à ce grand changement de méthodes, au profit de nos santés collectives et planétaires, au profit du bien-être animal, au profit des Pays-territoires et des paysans et paysannes à qui nous devons tant, en contrepartie de leurs efforts et leurs engagements attendus à nous nourrir sainement.
Premiers signataires :
Monde agricole :
- AMAR Coralie Vétérinaire, membre du GIE Zone Verte
- APOSTOLO Camille, Éleveuse
- APOSTOLO Sylvain, éleveur ovin lait
- BADARELLI Caroline, Vétérinaire
- BILLARD Marie-Hélène, paysanne en Savoie
- BEYELER Beat, Paysan
- BOGEY André, Agriculteur
- BONNAMOUR Thierry - paysan maraîcher
- BRIERE Philippe, éleveur
- CAGNON Francoise Paysanne -élevage
- COLLIN Fanny, éleveuse
- DAMEVIN Elise, éleveuse bovins Savoie
- DEMAUX Boris, Paysan en agriculture biologique
- DOUBLIER Robin, paysan
- DUCRUET Bernard, retraité, officier du mérite agricole
- FAIVRE Gerard, paysan en retraite
- GASPAROUX Sylvie, vétérinaire retraitée
- GERY Mayeul Éleveur bovin
- GODELLE Claudine, éleveuse de chèvres et moutons retraitée
- GRANGE Guylain, Eleveur bovin bio
- GRANNEC Francis, éleveur
- GRENOUILLOUX Laurent, Agriculteur
- GUIEU Danièle, vétérinaire 74
- HERVELEU Nadège, Éleveuse ovin en Savoie
- JOUFFROY Roland, éleveur bovins retraité
- KOCZURA Madeline, Eleveuse de vaches laitières
- LAUPRETRE Marie jo, Agricultrice
- LE BARS Gwennaëlle, Co-porte-parole de la confédération paysanne du Var
- LEJEUNE Nina, secrétaire nationale Confédération paysanne
- MANZANARES Céline, salariée agricole
- MASSONET Lucie, Salarié agricole
- MASSONNET Marie, agricultrice
- MATHY Isabelle, ancienne éleveuse vaches laitières
- MAURICE Thomas, Éleveur caprin et porte-parole confédération paysanne 21
- MIGNARD Denis, Agriculteur
- PERDU Ophélie, Employée agricole
- PERE Amélie, éleveuse brebis laitières en Savoie
- POLIS Paul, vétérinaire
- REMILLON Jean-Michel, éleveur
- REMILLON Sylvie, éleveuse
- ROBERT Lilian, éleveur
- ROISNEAUX John, paysan maraîcher
- ROMANOS Lola Éleveuse de chèvres
- ROSSET Sandra, conjointe collaboratrice, élue
- SCEA ferme de Beaumont
- VALERE Nicolas, Paysan
Recherche
- ACHACHE Jean-Jacques, médecin retraité
- BOESPFLUG Olivia, Médecin, membre des Ami.e.s de la Confédération paysanne
- CHAPOUTHIER Georges, directeur de recherche émérite CNRS
- DI CONCETTO Alice, Directrice juridique, The European Institute for Animal Law & Policy
- DUVAL Eugénie, Enseignante-chercheuse en droit, University of Essex (Royaume-Uni)
- GONDRAN Natacha, Professeur, Laboratoire Environnement, Ville Société
- LATRICHE Christian, médecin
- LIPIETZ Alain Marie - ancien député européen, directeur recherche CNRS (économie)
- POINSOT Anatole, Juriste, The European Institute for Animal Law & Policy
- POULLY Jean-Christophe, Enseignant-chercheur en physique biomoléculaire à l'Université de Caen
Elus.es
- BERNHARD Caroline, conseillère municipale
- COULOMME Jean-François, député de la Savoie LFI-NFP
- DREYFUS Laurent, Conseiller régional Grand Est
- GONTARD Guillaume, Sénateur de l’Isère, Président du groupe Les Écologistes au Sénat
- GREBERT Fabienne, Conseillère Régionale de Haute-Savoie
- JAOUEN Yannick, Conseiller municipal
- JOYEUX Benjamin, Conseiller Régional de Haute-Savoie
- LAHMER Annie, Conseillère Régionale
- LANSIGU christophe, conseiller municipal Lescheraines
- MEYER Maxime, co-président du groupe écologiste région AURA
- MICHEL Cécile, co-présidente du groupe écologiste région AURA
- PASIECZNIK Bénédicte, conseillère régionale région AURA, co-responsable commission agriculture & ruralités Les Écologistes
- PIOLLE Eric, maire, membre des Écologistes
- POCHON Marie, députée de la Drôme
- PONCET Raymonde, sénatrice
- SEIGLE-VATTE Marie-Cécile, conseillère municipale
- VALLIN-BALAS Florence, conseillère municipale
Associations, ONG
- Confédération paysanne 21
- Les Ami·e·s de la Confédération paysanne
- Institut européen pour le droit de l'animal
- Œuvre d'Assistance aux Bêtes d'Abattoirs (OABA)
- Commission agriculture & ruralités Les Écologistes
- Sauve les vaches
- France Nature Environnement 74
Citoyens.nes
- ADAM-SCHIFFER Odile
- ADOIR Emilie, ingénieur agronome
- AILHAUD Flavie, ethnologue
- ALBERT METRAL Raphaëlle
- ALLAMAND Noëlle
- ALLAMAND Sophie
- ALLIGNOL Cécile
- ANGERETTI Jonathan
- ANNE Mamour
- BALMONT Jeanine
- BANCHAREL Chantal Amie de la Confédération Paysanne
- BATHIARD François
- BASQUIN VIDAL Geneviève
- BERGER ANNIE
- BERGERON Quentin
- BEULZ Agnès
- BOCQUIN Marie
- BOQUET Joëlle
- BONIER Maria
- BOUCHET Marie
- BOYENVAL Elise
- BRAN Martine
- BUANNEC Julien
- BUANNEC Maëlle
- BUANNEC Rejane
- BUDIN Béatrice
- BULTEZ Dominique,
- BURNET David
- CAGNON François
- CALLENDRET Benoît
- CALLET Marie-Christine
- CALLIARI Pauline
- CARRE Maryvonne, Infirmière retraitée
- CELLIER Dominique
- CHABUEL Michel
- CHANVILLARD Jacqueline, membre des amis de la confédération paysanne
- CHAUDIEU Véronique, membre des Amis de la Conf et réseau Amap Ile de france
- CHAUDIEU Claire, membre des Amis de la Conf
- CHAUDIEU Clotilde
- CHEVASSUS Laure
- CHEVREUIL Olivier
- CHIURAZZI Françoise
- CLERC Paul-Emile
- CLERE Anne, membre des Amis de la Conf
- CLERFEUILLE Pierre François
- CRESPEAU Camille, secrétaire régionale des Ecologistes Pays de Savoie
- CURELY Claire
- COUTIN Geneviève
- COURTOIS Marie
- CRAGNOLINI Laure
- CRAGNOLINI Lorna
- DAROUSSIN Joël, adhérent et bénévole Terre de liens, adhérent Amis de la Conf'
- DAVALLAN Michèle
- DIGITELLO Catherine
- DINAHET Colette, LFI
- DUCASSE Benoît, journaliste agricole
- DUCRUET Anne-Marie
- DUCRUET Michel
- DUGERDIL Bernard, membre des Ami·e·s de la Conf
- DUPENLOUP Alexia Citoyenne
- DURAND Sandrine, infirmière en santé publique
- DURIEZ Brigitte militante amis de la conf et terre de liens
- EDIN Jean-Pierre
- ESPOSITO Emma
- FAILLARD Maryse
- FALLETTO Chantal
- FIEVET Frédéric
- FIEVET Marion
- FIEVET Michelle
- FOSSATI Béatrice
- FRAPPA Michela
- JOLY Brigitte
- KORDZIELEWSKI Alice
- GARNIER Sophie
- GILLE Muriel
- GIRAUDON Céline
- GRUMIAUX Stéphanie
- GUEZ Sylvie, membre de Humanité et Diversité (36)
- GUTTIN Charlène
- HENIN Marc, membre des Ami·e·s de la Conf
- HERVEET Pascaline
- HUBAUD Marie-Rachel
- KARGUL Joëlle, Binôme des luttes - LFI 74
- KOCZURA Catherine
- KOCZURA Emma
- LAFAYE Vanessa, membre des Amis de la Conf
- LAFON Fabienne, animatrice groupe local Les Écologistes
- LAGORCE Léon
- LAGRANGE Emilie
- LAGRANGE Nicole
- LAIDLAW Edith
- LAUPRETRE Delphine,
- LE DAULT Ghislaine
- LE GAL Annie, membre des Amis de la Conf'
- LEFEBVRE Didier
- LEMOINE Marie-Hélène
- LESPINGAL Christophe
- LISPONT Fabienne
- LORENT Camille
- LUNEAU Sylvie, journaliste
- MAHE Gaëlle
- MANIGLEY Marthe
- MARCHELLO Luc
- MARION Eric
- MARTY Charles
- MASSONNET Carine
- MATTMANN Patricia
- MAURICE Véronique
- METRAL Philippe
- METTEAU Marie Nora
- MEUNIER Yves
- MEYRIEUX Annie
- MICHIELS François
- MIGUET Françoise
- MULLER Jacques, Ancien sénateur du Haut-Rhin
- NOLIBOIS Françoise
- PARPILLON Hortense
- PARPILLON Malone
- PASCAL Marc - membre de ALTAA et des Ami·e·s de la Conf
- PATAINE Magali, membre des Amis de la Conf
- PATUREL Pauline
- PATUREL Sylvie
- PATUREL Thierry
- PAWLAK Sandrine
- PELLEGRINI Anne
- PETIT-ROULET Robin - co-responsable commission agriculture & ruralités Les Écologistes
- PICARD Eden
- PILZ Eva
- PITOU Carole
- PITOU Philippe
- POBELLE Véronique
- RAULIN Catherine
- REGILLO Eddy
- REYNAUD Christine
- REYNAUD Laurent
- ROBERT Vincent, écologue naturaliste indépendant
- ROFFINO Dominique
- ROFFINO Georges
- ROSSILLON Pascale
- ROUSSET DE PINA François, ami de la confédération paysanne
- ROUX Maïly
- ROY Héléna
- ROYER Denis, Référent Paris des Ami.e.s de la Confédération paysanne
- SALA Pascaline
- SAUTY Philippe
- SIL Valérie
- SINQSOUS-BOUVIER Sonia
- SUCCHE Lila
- SVIGA Rose-Marie
- SZYMOZYK Fanny
- SZYMOZYK VirginieTHIMEL Emilie
- TACHE Jennifer
- TEMPLUS Sandrine
- THEBAULT Frédérique
- THILLIER Claudie
- THOME Henri
- TURBET DELOF Michel, Agronome
- VAN QUACKEBEKE Gérard
- VERGES Martine
- VERONESE Camille
- VIARD Yvan
- VINCENT Béatrice
- YANCULOVICI William
Pour apporter votre signature, cliquez ici.
Contact mail : marcpascal73@yahoo.fr
[1] la dermatose nodulaire contagieuse bovine : situation épidémiologique et risque pour la France en 2017 - Thèse doctorat vétérinaire 2019 - Anaïs, Roxanne, Louise Pennuen