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Traducteur libertaire. Glandeur de compétition (mais j'ai arrêté le sport de haut niveau)

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Billet de blog 9 octobre 2015

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«Tout va très bien, Madame la Marquise»

Je n'ai probablement pas besoin de vous présenter ce tube intemporel qui aura traversé les décennies, de sa première interprétation par Ray Ventura à Dorothée, en passant par Sacha Distel. Ce que vous ignorez peut-être, c'est que c'est un tube tout aussi intemporel (et une expression tout aussi mémétique) dans le monde russophone.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je n'ai probablement pas besoin de vous présenter ce tube intemporel qui aura traversé les décennies, de sa première interprétation par Ray Ventura à Dorothée, en passant par Sacha Distel. Ce que vous ignorez peut-être, c'est que c'est un tube tout aussi intemporel (et une expression tout aussi mémétique) dans le monde russophone.

Dès 1935, les paroles seront traduites en russe (les sources sont contradictoires quant à l'auteur de cette traduction, le poète Aleksandr Bezymensky selons certaines, le chansonnier et traducteur Anatoly «d'Aktil» Frenkel selon d'autres). Le texte se moquant de l'aristocratie n'aura pas de mal à passer la censure soviétique, et la chanson intégrera le répertoire de Léonid Outiossov, qui l'interprétera en compagnie de sa fille Edith dans sa version «classique».

(Note: la vidéo ci-dessous utilise la version audio des Outiossov, mais avec des images filmées quelque part dans les années 1970 ou 80)

L'interprétation des Outiossov a également été illustrée par un dessin animé, et de nombreuses autres versions ont vu le jour que ce soit à l'époque soviétique (par exemple cette version Larissa Goloubkina et Vladimir Sochalsky) ainsi qu'en Russie moderne (par exemple cette version par le «Chœur de Touretski» ou une autre extraite de la série télévisée «Orlova et Aleksandrov» qui relate la relation entre l'actrice et le réalisateur).

Alors, entonnons tous ensemble, du Nord au Sud, le l'Orient à l'Occident: «Vsio khorocho, prekrasnaïa Markiza, vsio khorocho, vsio khorocho...»

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