Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
A quelques milliers de kilomètres du pôle Nord, un colossal bunker à graines vient d’être construit. Son objectif « archedenoesque » : conserver les semences de toutes les espèces végétales sur Terre. Son efficacité sur le moyen terme : inconnue. Voici en tout cas un argument bien rassurant lorsque quelques multinationales justifieront leurs expériences en pleine nature (avec pour désir de breveter le vivant et d’engendrer les profits), en parlant d’une sécurité « même en cas d’apocalypse nucléaire ». D’ailleurs, le leader mondial dans le domaine Syngeta fait partie des généreux donateurs ayant participé au projet. Petite réflexion : imaginons que, dans quelques années, les OGM sont un fiasco, une sorte de nouveau scandale sanitaire de l’amiante. Les industriels se réjouiraient : « les graines sont saines et sauves en Norvège ! ». Outre la question des brevets et de la possession de ces graines, aucune ne pourrait être utilisée sur une terre qui automatiquement contaminerait à nouveau celles-ci. Vu leur nombre limité, pas question donc de les laisser muter. Que faire ? Réaliser une sorte de « flashage » de la planète pour tout recommencer à zéro. On parlait bien « même en cas d’apocalypse nucléaire »… En fait, à envisager les technologies ainsi, elle devient juste nécessaire.
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